La ministre de la Culture Khalida Toumi a rendu hommage, dans un message de condoléances publié samedi dernier, au "courage individuel extraordinaire", à la "force de conviction" et au talent de la chanteuse d'expression kabyle Chérifa, décédée jeudi dernier à l'âge de 88 ans.La ministre de la Culture Khalida Toumi a rendu hommage, dans un message de condoléances publié samedi dernier, au "courage individuel extraordinaire", à la "force de conviction" et au talent de la chanteuse d'expression kabyle Chérifa, décédée jeudi dernier à l'âge de 88 ans.La ministre exprime son "immense tristesse" après la disparition de celle qu'elle considère comme une "grande cantatrice", connue depuis 1940 et qui, à l'époque de la colonisation, aura "bravé tous les interdits (...) pour suivre sa vocation de chanteuse (...) dans une société recluse et refermée du fait de la déstructuration culturelle" voulue par les colons, écrit en substance la ministre.Tout en saluant le rôle exemplaire de la défunte dans l'émancipation des artistes femmes durant la colonisation française, la ministre rappelle le parcours de la "grande dame", celle qui aura pris le risque de quitter son village natal pour aller vivre de son travail, avant de s'illustrer à la Radio nationale où elle s'est affirmée par "une parfaite maîtrise du chant kabyle", notamment dans le genre traditionnel Achewiq.Ainsi, relève encore Mme Toumi, la chanteuse a "légué à la postérité (...) de nombreuses chansons phares" comme Bqa Aali Khir Ay Akbou ou encore Ay Azerzour, des succès que la défunte doit "autant à son génie propre qu'à sa très bonne connaissance du patrimoine", note la ministre. Mme Toumi n'a pas manqué d'exprimer, à l'occasion, sa satisfaction de voir que la chanteuse disparue (avec d'autres commeLla Yamina) a ouvert la voie avec détermination à toute une génération d'artistes femmes comme Hnifa, Djamila ou encore Nouara qui viendront enrichir, par la suite, le chant féminin d'expression Kabyle. Ouardia Bouchemlal ? du vrai nom de la diva décédée ? est née le 9 janvier 1926 dans le village d'Ait Halla de la commune d'Ilmayen, dans la région d'Akbou, à Bordj Bou-Arréridj.Dans les années 1940, elle chante à la radio et s'impose rapidement comme la maîtresse du chant kabyle. Pendant des années, elle part en tournée en Algérie et enregistre de nombreux succès, de sa composition ou puisés dans le patrimoine folklorique.Bqa Aali Khir Ay Akbou, Ay Azerzour, Azwaw (réarrangée et interprétée par Idir) et Sniwa d ifendjalen figurent parmi les pièces de référence de la chanteuse traditionnelle, très reprises par les artistes et que le public affectionne particulièrement. La défunte a été inhumée samedi dernier au village d'Aït Hala, sur les hauteurs de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, en présence d'une foule nombreuse.La ministre exprime son "immense tristesse" après la disparition de celle qu'elle considère comme une "grande cantatrice", connue depuis 1940 et qui, à l'époque de la colonisation, aura "bravé tous les interdits (...) pour suivre sa vocation de chanteuse (...) dans une société recluse et refermée du fait de la déstructuration culturelle" voulue par les colons, écrit en substance la ministre.Tout en saluant le rôle exemplaire de la défunte dans l'émancipation des artistes femmes durant la colonisation française, la ministre rappelle le parcours de la "grande dame", celle qui aura pris le risque de quitter son village natal pour aller vivre de son travail, avant de s'illustrer à la Radio nationale où elle s'est affirmée par "une parfaite maîtrise du chant kabyle", notamment dans le genre traditionnel Achewiq.Ainsi, relève encore Mme Toumi, la chanteuse a "légué à la postérité (...) de nombreuses chansons phares" comme Bqa Aali Khir Ay Akbou ou encore Ay Azerzour, des succès que la défunte doit "autant à son génie propre qu'à sa très bonne connaissance du patrimoine", note la ministre. Mme Toumi n'a pas manqué d'exprimer, à l'occasion, sa satisfaction de voir que la chanteuse disparue (avec d'autres commeLla Yamina) a ouvert la voie avec détermination à toute une génération d'artistes femmes comme Hnifa, Djamila ou encore Nouara qui viendront enrichir, par la suite, le chant féminin d'expression Kabyle. Ouardia Bouchemlal ? du vrai nom de la diva décédée ? est née le 9 janvier 1926 dans le village d'Ait Halla de la commune d'Ilmayen, dans la région d'Akbou, à Bordj Bou-Arréridj.Dans les années 1940, elle chante à la radio et s'impose rapidement comme la maîtresse du chant kabyle. Pendant des années, elle part en tournée en Algérie et enregistre de nombreux succès, de sa composition ou puisés dans le patrimoine folklorique.Bqa Aali Khir Ay Akbou, Ay Azerzour, Azwaw (réarrangée et interprétée par Idir) et Sniwa d ifendjalen figurent parmi les pièces de référence de la chanteuse traditionnelle, très reprises par les artistes et que le public affectionne particulièrement. La défunte a été inhumée samedi dernier au village d'Aït Hala, sur les hauteurs de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, en présence d'une foule nombreuse.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com