Khaled Tazaghart, député de BéjaIa et porte-parole du Forum socialiste pour la liberté et la démocratie

Khaled Tazaghart, porte-parole du Forum socialiste pour la liberté et la démocratie, une structure politique composée de militants démissionnaires du FFS, lancée au début de l'année en cours, a estimé, lors d'une rencontre publique animée, hier, au TRB, que «le rétablissement de la confiance entre les gouvernants et les gouvernés ne pourra pas se faire à coups de règlements de comptes et un coup d'Etat déguisé».Affichant son opposition à «tout arrêt du processus électoral quels que soient les candidats», en réponse à la déclaration de l'ancien chef de gouvernement , Mouloud Hamrouche, qui avait appelé lors de sa dernière conférence de presse à «l'intervention de l'armée pour sortir le pays de l'impasse», le député de Béjaïa, Khaled Tazaghart, explique que «le salut de l'Algérie passe par l'enclenchement d'un processus de reconstruction nationale».«Nous étions convaincus au sein de notre mouvement, contrairement à l'appareil du FFS que Hamrouche ne se présentera pas à l'élection présidentielle d'avril prochain.L'Algérie prime sur toute autre considération. L'ANP est une institution qui appartient à tous les Algériens. Nous sommes pour la construction d'un processus à même de prendre en charge les revendications de la population et nous rejetons toutes tentatives visant la déstabilisation du pays», tonne l'orateur devant ses camarades ex-militants démissionnaires du FFS. L'ex-fédéral du FFS de Béjaïa s'est interrogé dans son intervention sur le silence de son ex-parti par rapport à la prochaine échéance électorale. «La position du FFS est sans odeur, ni couleur», ironise-t-il.Parlant des perspectives de son mouvement, Khaled Tazaghart a fait savoir que ses camarades ont décidé d'«intégrer un parti politique qui adoptera la charte du forum».Une charte qui, tient-il à préciser, tire sa philosophie de l'appel du 1er Novembre et des résolutions du congrès de la Soummam.