Algérie

Khaled fait chanter et danser le Théâtre de verdure



Un public exceptionnel A événement exceptionnel, public exceptionnel. Le gala, animé vendredi en soirée, par la star du raï Khaled, à la fin de la cérémonie de remise des Prix clôturant en apothéose la première édition du Festival international du film arabe, qui s’est déroulé à Oran du 28 juillet au 4 août 2008, marquera pour longtemps les mémoires. L’enceinte du Théâtre de verdure était pleine à craquer, des milliers de mélomanes venus des différents coins de la ville pour assister au gala du fils prodige de la ville. Devant un parterre composé d’artistes arabes, invités du Festival international du film et de mélomanes venus assister à la clôture d’un événement culturel d’envergure, Khaled s’évertuera, tout au long de la soirée, à faire réagir son public pour lui faire partager la joie de se retrouver parmi ses proches et de surcroît sur la scène qui l’aura propulsé vers une carrière internationale et la consécration. Pour toutes ses raisons, le roi de la chanson raï oranaise se déchaînera pour donner le meilleur de lui- même et donner un cachet particulier à ce gala. A la moindre note que l’orchestre entamait, le public reprenait machinalement en chœur la chanson. Trois écrans géants plantés sur l’arrière-scène, à l’occasion de la cérémonie de clôture du festival international du film arabe, projetteront durant toute la soirée les images de la star sur scène et de l’ensemble du Théâtre de verdure pour permettre aux spectateurs les plus éloignés de suivre tout le spectacle dans ses moindres détails. Devant un service de sécurité qui avait manifestement du mal à maintenir l’ordre et à éviter les débordements du public venu nombreux, quelques jeunes fans téméraires réussiront à détourner l’attention pour se frayer un passage et accéder à la scène pour embrasser leur idole. Le roi incontesté de la chanson raï présentera à son public un cocktail de ses plus célèbres tubes, il enflammera ses inconditionnels fans et fera danser sans interruption le public avec des rythmes époustouflants de «Sahra», «Rouhi ya Ouaran rouhi bi slama», «Trig Elissi», «Raba el Harraba», etc... Mais ce sera sans conteste la mélodie de «Ouahran, Ouahran» qui réussira à créer spontanément l’osmose. Même les invités du Festival en scanderont le rythme entraînant en accompagnant la chanson en tapant des mains. Les clameurs de la fête retentiront jusque tard dans la nuit sur toute la ville. A la fin du gala, le public oranais a quitté le Théâtre de verdure avec le sentiment d’avoir vécu un événement mémorable.


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