Algérie

Khaldi revient sur la polémique avec le ministre de l’Education nationale



Les enseignants du technique ne seront pas transférés Pour le premier responsable du département de la formation professionnelle, les enseignants du technique resteront dans le secteur de l’éducation, en attendant les conclusions de la commission interministérielle qui vient d’achever ses travaux. Intervenant, hier, en marge de la journée d’étude sur la convention déjà signée entre son secteur et le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) en vue de former 4.000 travailleurs au niveau de 80 entreprises, ainsi que la mise à niveau de 40 managers, El-Hadi Khaldi, rassure les enseignants du technique. Pour le ministre, il n’est pas question dans l’état actuel des choses de les chambouler. Ils devront rester, ainsi, dans le secteur de l’éducation. En attendant la construction de cinq instituts d’enseignement professionnel (IEP) à l’horizon 2009, cette catégorie d’enseignants, objet de polémique, sera domiciliée de façon provisoire dans les technicums. Parallèlement, une commission interministérielle représentée par le département de la formation professionnelle, celui de l’éducation et de l’enseignement supérieur vient de plancher, selon M. Khaldi, sur toutes les questions objet de discorde notamment celles du statut de l’enseignant du technique, de l’encadrement et des diplômes. La commission, récemment installée, a finalisé tous les dossiers, notamment celui afférent à l’ouverture des passerelles entre le monde de la formation professionnelle et celui de l’université, ou celui du marché du travail. Par ailleurs, le secteur de la formation professionnelle et celui de la participation et la promotion des investissements ont convenu, ensemble, dans le cadre d’une convention, la formation de 4.000 travailleurs au niveau de 80 entreprises publiques et la mise à niveau de 40 managers. Ce projet pilote, qui a été arrêté depuis l’année passée, vise, d’après le chef de cabinet du MPPI, la compétitivité de l’entreprise algérienne. Cette dernière, qui nécessite la valorisation de ses ressources humaines, a besoin, selon lui, dans le cadre d’une formation continue, de se recycler et de se réapproprier au marché intérieur face à la rude concurrence. De son côté, El-Hadi Khaldi a laissé dire que son secteur a déjà paraphé pas moins de 74 conventions cadre avec divers secteurs d’activité et 3.500 conventions spécifiques avec les entreprises. Les mesures incitatives ont été prises à la faveur du secteur de la formation professionnelle dans le cadre de la loi de Finances pour 2007, à savoir l’augmentation de la taxe parafiscale de 1 à 2% au bénéfice du Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue, ainsi que la revalorisation de la bourse des stagiaires portée à 4.000 DA à partir de janvier prochain et le salaire du maître-artisan qui est passé de 220 DA à 400 DA l’heure. El-Hadi Khaldi a estimé que 500.000 jeunes, par le biais de ce plan d’apprentissage établi au niveau des wilayas du pays, seront insérés dans les entreprises à caractère industriel et de services. En tous les cas, le secteur de la formation professionnelle va connaître dans les mois à venir deux importants rendez-vous à savoir les assises nationales fin janvier et début février 2007 et une rencontre avec les ministres arabes de ce secteur d’ici fin mars.




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