Keshi demeure optimiste

Au lendemain d'un échec mémorable contre le Congo à Calabar, Stephen Keshi refuse de baisser les bras. C'est pourtant la première fois que les Nigérians s'inclinaient à domicile dans un match officiel depuis la défaite (0-2) lors du match aller du dernier tour éliminatoire de la Coupe du monde 1982 contre l'Algérie. Pour le sélectionneur des Super Eagles la défaite a été un véritable choc mais il refuse de se laisser abattre. «Je suis extrêmement déçu non seulement de la défaite mais plus encore de notre comportement en première période. J'ai eu avant le match comme un pressentiment et j'ai demandé à mes joueurs de faire très attention et de faire preuve d'une grande énergie. Nous avons marqué le premier but et tout le monde s'est dit que c'était dans la poche.Nous avions les moyens de remettre les choses en place après la mi-temps et nous ne l'avons pas fait», déclarait, amer, l'ancien capitaine de la sélection nationale, vainqueur de la CAN 1994. Il estime cependant que les Super Eagles ont encore les moyens de faire amende honorable contre les Sud-Africains sur la base de leurs confrontations précédentes. Les deux pays se sont rencontrés à neuf reprises dans le passé et les Bafana Bafana ne comptent qu'une seule victoire, en 2004. «Nous devons nous remettre en selle mercredi.Je sais que tous les espoirs ne sont pas perdus. Nous avons perdu contre le Congo et cela fait partie du jeu. Peut-être est-ce une bonne leçon pour les joueurs avant le déplacement au Cap», souligne-t-il.La lutte pour le leadership à la Fédération nigériane de football a peut-être pesé sur le comportement des joueurs. «Quand il n'y a pas d'unité dans la maison, analyse Stephen Keshi, les joueurs se posent des tas de questions et c'est exactement ce qui s'est passé contre le Congo.»