Algérie


Kerry
Le secrétaire d'Etat américain a martelé mercredi que le président syrien Bachar el-Assad ne pourrait pas faire partie du gouvernement de transition en Syrie.Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a martelé mercredi que le président syrien Bachar el-Assad ne pourrait pas faire partie du gouvernement de transition en Syrie. «Bachar el-Assad ne prendra pas part au gouvernement de transition. Il est impossible, inimaginable, que cet homme qui a mené une telle violence contre son propre peuple puisse conserver la légitimité pour gouverner», a-t-il déclaré à Montreux où s'est ouverte mercredi la conférence de paix de Genève II, lors de laquelle des délégations syriennes se font face pour la première fois. «Un seul homme et tous ceux qui le soutiennent ne peuvent plus tenir une nation et une région en otages», a déclaré John Kerry, qui a oeuvré depuis l'année dernière avec son homologue russe Sergueï Lavrov pour la tenue de cette conférence. «Le droit de gouverner un pays ne peut pas être fondé sur la torture, les barils d'explosifs, ni sur les missiles Scud», a encore indiqué le chef de la diplomatie américaine. Ce droit tire son origine «du consentement du peuple et il est difficile d'imaginer comment ce consentement peut se poursuivre en ce moment important», a-t-il dit. Cependant, John Kerry a souligné que dans une nouvelle Syrie, il ne pourra pas y avoir de place pour «les milliers d'extrémistes violents qui répandent leur idéologie haineuse et aggravent les souffrances du peuple». Il a encore souligné qu'il existait déjà un chemin tracé par le communiqué adopté en juin 2012, lors de la première conférence sur la Syrie, qui appelle à la mise en place d'un gouvernement de transition. Ce communiqué est «une feuille de route pacifique vers la transition, et l'unique obstacle sur cette route» est un «homme et sa famille qui s'obstinent à s'accrocher au pouvoir». En réponse à cette intervention, Walid Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, a sermonné le responsable américain, martelant que personne, à part le peuple syrien, ne peut décider qui est président.




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