Algérie

Kerbadj lève l'embargo contre les supporters de la JSK puis se rétracte



Kerbadj lève l'embargo contre les supporters de la JSK puis se rétracte
Deux mois après la disparition tragique de leur idole, le Camerounais Ebossé Bodjongo, les supporters de la JSK sont stupidement interdits de stade, du moins du point de vue officiel du côté des décideurs de la Ligue de football professionnel, qui, décidément, donnent la nette impression de ne plus savoir où donner de la tête, avec toute la cascade de remous qui meublent leur univers.Après avoir décrié une telle injustice qui s'apparente à une politique d'apartheid, tant décriée par les supporters kabyles et largement dénoncée par de nombreux journalistes, l'on pensait que la ligue allait lâcher du lest et réparer ainsi une grave injustice à l'encontre des vrais amoureux de football et des supporters les plus sportifs de la JS Kabylie. Et si le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait assuré, dans un premier temps, avant-hier mardi, que "rien ne peut empêcher les supporters d'assister aux matches de leur équipe favorite, la JSK, à l'extérieur, comme ils l'ont d'ailleurs fait il y a quelques jours de cela à Sidi Bel-Abbès" ? une information qui a été aussitôt rapportée par plusieurs médias en ligne et qui aura comblé d'aise les fans kabyles ?, voilà que le même Kerbadj se rétracte quelques heures après pour remodeler, en fait, le discours au moyen d'un flip-flop incompréhensible : "On a déformé mes dires. Je tenais à affirmer que les supporters de la JSK ne pourront pas prétendre à des quotas de places réservées par les clubs d'accueil, mais rien ne peut les empêcher de rentrer dans les stades, comme ils l'ont d'ailleurs fait tout récemment à Bel-Abbès." N'est-ce pas que cette volte-face est à considérer comme une véritable fuite en avant qui constitue, ni plus ni moins, qu'une arme à double tranchant. Et pour cause, dans tous les stades où évoluera désormais la JSK, dès lors qu'elle joue en déplacement, les supporters des deux camps sont amenés à cohabiter dans les tribunes avec tous les risques éventuels de dérapages, et en cas de dégâts, allez situer les responsabilités des uns et des autres."C'est une politique à double face car Kerbadj dit une chose et son contraire", dira un supporter kabyle, visiblement irrité par un tel langage. "Personnellement, j'irai voir le match que je veux dans tous les stades que je veux, car je suis Algérien avant tout et personne ne me privera de ce droit, Kerbadj ou quelqu'un d'autre", dira un autre supporter kabyle, visiblement scandalisé par cette sanction aussi grotesque que ridicule."Face à la décision du huis clos imposé justement à notre club, la JSK, à domicile, nous ne pouvons que nous incliner pour le moment. Mais, dites-vous bien que ce vendredi, nous allons envahir le stade du 20-Août à l'occasion du match contre le NAHD et gare aux dérapages. Nous ne sommes atteints ni de sida ni d'Ebola et nous tenons à voir du foot, au même titre que des millions d'Algériens", enchaînera un autre fan qui appelle tous les supporters kabyles à "faire preuve de sportivité" et prouver, à l'occasion, que "la JSK est une grande école de sport et de nationalisme que certaines personnes malintentionnées veulent abattre à tout prix", comme a tenu à le souligner le même fan qui exhibe son tatouage à la gloire de la JSK.Il est vrai que, de nos jours, l'on a la nette impression que nos décideurs ont tourné le dos à cette "JSK, ambassadrice du football algérien" dont la notoriété continentale a été exploitée dans les moments les plus difficiles à des fins politiques et politiciennes, et il faut bien admettre que depuis le décès accidentel du regretté Ebossé, tout le monde tire encore sur la JSK, ce véritable patrimoine du sport algérien, que ce soit en Algérie ou dans les coulisses maffieuses de la CAF des Hayatou et consorts. La JSK et l'Entente de Sétif en savent certainement quelque chose...




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