Algérie

Karim Younès brocardé par la rue


Aussitôt nommé médiateur de la République par le chef de l'Etat, Karim Younès a été brocardé par les hirakistes de sa ville natale. En effet, lors de la 52e marche organisée, hier, par la communauté universitaire de Béjaïa et les acteurs de la société civile, les manifestants n'ont pas omis de descendre en flammes l'ancien président de l'APN, qui a coordonné, l'été dernier, l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM).Reprenant en ch?ur les slogans habituels du hirak, les marcheurs réclament de nouveau "le départ de toutes les figures du système", "l'instauration d'un véritable Etat civil, démocratique et social, à travers un processus transitionnel souverain" et "la libération des détenus politiques et d'opinion".
"Djazaïr hourra démocratia" (Pour une Algérie libre et démocratique), "Aneddu, anelhu alama yeghli udabu" (Nous continuerons de marcher jusqu'à la chute du régime), "Pouvoir assassin", "Système dégage", "Ulac smah ulac" (Pas de pardon), "Dawla madania, matchi âaskaria" (Pour un Etat civil et non militaire) sont les principaux slogans mis en avant par la déferlante humaine.
Outre les membres du collectif des enseignants et travailleurs (ATS) de l'université de Béjaïa, plusieurs acteurs de la société civile, notamment des représentants du PAD, des adhérents du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) et ceux du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), des militants des droits de l'Homme, ainsi que d'autres activistes du hirak, ont pris part à cette manifestation hebdomadaire.
Si les membres de la communauté universitaire ont entamé la marche depuis le campus de Targa Ouzemour, le reste des manifestants rejoindront la foule au niveau du carrefour d'Aâmriw et du rond-point de Nacéria. La procession humaine verra ses rangs grossir au fur et à mesure que la marche avançait.

K. O.
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