Les scandales étalés dans les colonnes de la presse nationale, dont ceux de Sonatrach et de l'autoroute Est-Ouest, donnent à voir un problème politique avant celui de la corruption.
C'est ce qu'estime le premier secrétaire national du FFS, qui a animé hier une conférence publique à l'intérieur de la maison de la culture de Béjaïa. L'occasion était celle de la Journée mondiale de la justice sociale, que le parti d'Aït Ahmed dit en faire un de ses trois piliers en tant que Front des forces socialiste. « A mon avis, il n'y a pas seulement un problème de corruption, il y a un problème de poursuite de la liquidation des richesses du pays », a déclaré M. Tabbou, qui explique qu'il y a lieu de parler de formes de « corruption sournoises ». Il stigmatise « un système qui met tous les moyens pour faire parvenir les portraits de Bouteflika aux recoins du pays et non pas pour rendre disponible les vaccins dans chaque maison ». Un système qu'il considère, pour être gentil, de « pas normal ».Karim Tabbou, qui alerte que tous les clignotants du pays sont au rouge, explique que le niveau d'une justice sociale renvoie au système de gestion des affaires du pays. « L'absence de la démocratie induit de manière systématique l'absence de représentation politique et sociale, ce qui donne une absence de compétences. » « Les partis politiques, les intellectuels doivent, suggère M. Tabbou, se poser la question de savoir combien de milliards sont dépensés pour acheter des matraques pour taper sur les Algériens. »
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Posté Le : 20/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. M.
Source : www.elwatan.com