Algérie

Karim Djoudi l’a affirmé dimanche lors d’une conférence-débat à la CACI



120 entreprises publiques seront dissoutes En marge de la rencontre gouvernement-opérateurs économiques, tenue en présence du Chef du gouvernement, le ministre des Finances a annoncé que l’assainissement a touché 1.006 entreprises publiques, 400 sont déstructurées financièrement tandis que 120 autres, ne présentant aucune perspective, seront dissoutes. Le reste des entreprises qui ont un potentiel seront assainies vis-à-vis des banques pour être compétitives sur le marché, a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a indiqué que le taux d’inflation a été de 2,8% au cours du premier semestre 2007. Il pourrait graviter autour de 3% pour l’ensemble de l’année. Les six premiers mois de 2007 ont enregistré en outre une forte croissance qui est estimée globalement à 6,5% à la faveur d’une forte défiscalisation qui pourrait atteindre les 60%. En terme de financement des projets d’investissement qui pénalise à ce jour 80% des entreprises créées sur fonds propres, le Grand argentier du pays annonce la venue bientôt de deux banques d’investissement à capital-risque, à savoir la Sofinance, société financière d’investissement orientée exclusivement vers les entreprises, et Finalep, une autre société de capital investissement créée par l’UE, engagée dans l’actionnariat et le développement des entreprises. De son côté, le chef du gouvernement, en réponse à l’invitation du président du FCE d’être un partenaire à part entière en matière de financement et de fiscalité, rétorque que l’ardoise de créances douteuses est partagée entre les entreprises publiques et privées. En outre, ces dernières n’ont pas honoré leurs créances, alors qu’elles ont beaucoup profité de la mise à niveau dans le cadre de l’accord d’association avec l’UE. A ce titre, il a tenu à annoncer qu’il est sur le point de finaliser un dossier sur l’assainissement des entreprises qui s’avérera en tout cas très coûteux avec en prime la privatisation du CPA et de la BDL, dans une moindre proportion. Alors que la fiscalité ordinaire ne représente, à ses yeux, que 50% des dépenses de fonctionnement, la fiscalité pétrolière couvre et les dépenses d’équipement et une partie des dépenses de fonctionnement. Concernant la réforme bancaire, le Chef de l’exécutif souligne qu’il traîne encore le pas. Très audacieux, le Chef du gouvernement tranche: «On ne peut pas aller vers une réforme bancaire si on n’assainit pas les créances des banques, en les allégeant notamment des lourdeurs de servitude de service public et en leur permettant de faire face à l’agressivité des banques étrangères.


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