Pas touche aux subventions (DR)
Dans sa réponse aux interventions des membres du conseil de la Nation au terme du débat du projet de loi de finances 2014, M. Djoudi a souligné que la consommation des crédits alloués aux projets d'équipement, en vertu des lois de finances durant la période 2010 - 2011, a atteint près de 65%. Le ministre a expliqué ce taux par le retard accusé dans la réalisation des projets, notamment en raison du manque d'assiettes foncières. Il a, d'autre part, insisté sur la nécessité de rationaliser les dépenses publiques et de suivre l'exécution des projets d'investissement, rappelant que tous les projets sont exécutés par les structures sectorielles sous le contrôle des secrétaires du trésor public.
Possible réforme de la politique des subventions
M. Djoudi a également défendu la politique de subvention des prix, estimant qu'elle a permis de préserver le pouvoir d'achat du citoyen et de réduire le taux d'inflation. La subvention des prix du blé et du lait représente, à elle seule, 200 milliards de Da par an, soit 5% du budget de fonctionnement. Le soutien aux prix du gaz et de l'électricité est, pour sa part, estimé à près de 2.600 milliards de Da, selon le ministre. Cette subvention s'ajoute aux dépenses engagées au titre de projets visant à préserver le pouvoir d'achat, à travers l'éradication des marchés parallèles, et la création de marchés de gros et de détails pour l'intensification des réseaux de distribution. Ces efforts ont permis de stabiliser le taux d'inflation à près de 3,8%, selon les chiffres avancés par le ministre. Cependant, il a affirmé qu'une réflexion est en cours pour examiner les moyens de maîtriser et de rationaliser la subvention, en tenant compte de tout ce qui peut en découler. Il a assuré, dans ce sens, que toute réforme économique se fera sans impact pour les acquis sociaux que l'Etat "veille à défendre".
Un tiers des importations destiné à l'industrie
S'agissant de la hausse des importations, le ministre a estimé que le volume des projets prévus dans le pays a contribué partiellement à hisser le niveau des équipements importés, soulignant que les marchandises destinées à l'approvisionnement de l'appareil de production nationale représentent près de 30% du montant global des importations. Ces importations permettront de réduire la dépendance aux hydrocarbures, à travers la promotion et la diversification de la production nationale et, partant, la réduction du volume des importations. Il a indiqué dans ce contexte que le volume de la production hors-hydrocarbures a quintuplé durant la période 2000-2013, soit un taux de 65% de la production globale, contre 35% il y'a 13 ans, a indiqué M. Djoudi, ajoutant que le secteur privé a réalisé 85% de la production dans ce domaine.
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Posté Le : 27/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent et APS
Source : www.maghrebemergent.info