Algérie

Karim Djoudi à propos de la dépréciation du dinar : "Elle a également des aspects positifs"



Karim Djoudi à propos de la dépréciation du dinar :
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a réitéré, hier, sur les ondes de la radio national la " légère appréciation " du dinar par rapport à l'euro ces derniers jours.Il a annoncé, à cet effet, que " Le taux de change euro-dinar est passé de 113 à 109 ces dix derniers jours ".
Selon lui, cette dépréciation ne traduit pas une volonté des pouvoirs publics de limiter les importations, comme l'expliquent certains analystes.
Il a indiqué à cet effet, que " la politique de change est du ressort de la Banque centrale ". Il a, de plus, expliqué que cette dépréciation n'est pas le résultat de la hausse de l'inflation, ni de l'importance de la masse monétaire qui circulent dans le marché informel. " Nous sommes dans un schéma un peu inverse ", a-t-il jugé en évoquant une baisse de l'inflation notée cette année. " Nous avons connu une forte inflation en 2012 qui a baissé graduellement pour atteindre 4,1% en septembre 2013 ", a expliqué le ministre. " Notre hypothèse est que le taux d'inflation atteindra 4% en fin d'exercice ", a ajouté M. Djoudi. Il a également souligné que " le problème est que notre inflation est différente de celle de nos partenaires. La correction doit donc se faire selon ce différentiel ". Tout en ajoutant que "la masse monétaire en circulation n'est pas un élément qui a un impact immédiat sur le taux de change ". Ce qui impacte le marché de change, selon les explications du ministre, sont les opérations de commerce extérieur qui ont fortement augmenté et qui augmentent la demande sur le marché de change. Il est allé même a dire que cette baisse n'a pas uniquement ces points négatifs elle a aussi son côté positif en disant que celle-ci, améliorera les recettes pétrolières exprimées en dinars. Mais elle aura, par ailleurs, une conséquence sur la charge budgétaire additionnelle que devra couvrir l'Etat. Il a estimé, à cet égard, que " les produits alimentaires sont subventionnés par l'Etat.
"Cette dépréciation sera donc une charge pour l'Etat qui doit payer le différentiel ", a-t-il expliqué. En ce qui est des biens d'équipements " il y aura un impact mais pas dans l'immédiat ", a conclu M.Djoudi.
Pour ce qui est de l'inflation, le ministre a annoncé que celle-ci est en baisse depuis le début de l'année en cours. Il a expliqué, à ce propos, que " nous avons connu une forte inflation en 2012 qui a baissé graduellement pour atteindre 4,1% en septembre 2013 ", tout en ajoutant que " notre hypothèse est que le taux d'inflation atteindra 4% en fin d'exercice ". Concernant le groupe Michelin, M. Djoudi n'a pas exclu la volonté de mettre ce dernier sur les rails de la production. Il a déclaré que "l'Algérie exerce son droit de péremption fondamentalement pour récupérer le foncier sur lequel était implantée cette usine ", sauf qu'explique-t-il, des investisseurs dans le domaine des pneumatiques " ont exprimé leur souhait dans l'avenir d'investir dans ce domaine et donc seront bien évidemment accueillis ".
Il a également tenu à rassurer que l'Etat n'essaye pas de nationaliser le groupe Michelin mais il s'agit exprime-t-il " de reprendre un actif, et cet actif est remis sur le marché. Soit s'il y a un besoin d'investissement à caractère service public (il sera pris en charge par l'état) soit s'il s'agit d'un investissement il rentre dans la logique de l'état qui est 51 /49".
Il a ajouté qu'il existe bien une volonté d'un certain nombre d'investisseur dans la pneumatique d'investir dans ce secteur et pour cela poursuit-il " ils auront tout le loisir d'investir en Algérie ".


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