Karim Benzema traité de «compagnon de route de l'idéologie islamiste» par Jordan Bardella

La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, surtout quand elle dégouline de la bouche de Jordan Bardella, le jeune président pressé et très ambitieux du Rassemblement national...A des milliers de kilomètres de l'Arabie saoudite, sur le plateau de BFMTV qui lui a offert une tribune en or, le dauphin aux dents longues (et acérées) de Marine Le Pen s'est livré dimanche à l'exercice favori de l'extrême droite hexagonale : la diabolisation outrancière et aux forts relents islamophobes.En l'occurrence, celle de la star française incontestée du football que le monde entier nous envie, mais que la France aux envolées voltairiennes adore détester : Karim Benzema. Il faut dire que la perche tendue par la chaîne sous influence de Patrick Drahi, le magnat des affaires franco-israélien, était inespérée... Invité à commenter la photo publiée sur Instagram, le 23 septembre, sur laquelle Karim Benzema arbore la tenue traditionnelle d'apparat saoudienne pour célébrer dignement la fête nationale du royaume où il a choisi de s'établir, Jordan Bardella a craché son venin : «c'est un compagnon de route de l'idéologie islamiste», a-t-il fustigé. Et de renchérir : «Au moins, il est cohérent, «Il veut un mode de vie islamiste, il est parti en Arabie saoudite». Un compliment que l'on peut aisément retourner au jeune leader fielleux du RN, anciennement le FN fondé par le patriarche Jean-Marie Le Pen : au moins, Jordan Bardella est cohérent. Il veut faire dans la démagogie de caniveau et flatter les plus bas instincts pour assouvir sa soif de pouvoir, il est parti au Rassemblement national. La bave du crapaud, qui malheureusement éclabousse la France de ses analogies nauséeuses, n'a pas atteint Karim Benzema. Depuis le royaume du désert où il croule sous les éloges, le joueur vedette du club saoudien Al-Ittihad lui oppose un souverain mépris.