Algérie

Kaouane dresse un tableau noir



Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a dressé, avant-hier, un tableau noir surla situation financière des imprimeries publiquesnotamment celles du sud du pays.Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a dressé, avant-hier, un tableau noir surla situation financière des imprimeries publiquesnotamment celles du sud du pays.
Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, Abdelkader Salem, sur "la non-exploitation optimale"de l'imprimerie de Béchar, il a souligné que"toutes les imprimeries publiques sont confrontéesà la même situation, notamment les deux imprimeriesdu Sud
(Ouargla et Béchar), qui enregistrentactuellement d'importantes pertes", dues en grandepartie, a-t-il dit, au recul du tirage des journaux etl'arrêt de plusieurs des titres privés, outre lesconséquences de la crise économique. Face à ceconstat, le ministère de la Communication "a dûintervenir pour maintenir l'impression des titrespublics dans les imprimeries duSud, en dépit del'incompatibilité de cette décision avec la logiqueéconomique", a rappelé le ministre, relevant, à cepropos, que cet investissement a été consenti sur labase de deux facteurs, à savoir l'étude de faisabilitééconomique et la garantie du service public aucitoyen.
"Nous avons choisi defaire prévaloir l'intérêt du citoyen", a ajoutéM. Kaouane. Ces imprimeriespubliques sont aujourd'hui non seulementpas en mesure de réaliser desprofitsmais incapablesde couvrir leurs frais, a fait savoir le ministre,précisant que l'activité commerciale parallèle,c'est-à-dire l'impression des livres et autres publicationsest "devenue le levier principal permettantleur survie".
Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, Abdelkader Salem, sur "la non-exploitation optimale"de l'imprimerie de Béchar, il a souligné que"toutes les imprimeries publiques sont confrontéesà la même situation, notamment les deux imprimeriesdu Sud
(Ouargla et Béchar), qui enregistrentactuellement d'importantes pertes", dues en grandepartie, a-t-il dit, au recul du tirage des journaux etl'arrêt de plusieurs des titres privés, outre lesconséquences de la crise économique. Face à ceconstat, le ministère de la Communication "a dûintervenir pour maintenir l'impression des titrespublics dans les imprimeries duSud, en dépit del'incompatibilité de cette décision avec la logiqueéconomique", a rappelé le ministre, relevant, à cepropos, que cet investissement a été consenti sur labase de deux facteurs, à savoir l'étude de faisabilitééconomique et la garantie du service public aucitoyen.
"Nous avons choisi defaire prévaloir l'intérêt du citoyen", a ajoutéM. Kaouane. Ces imprimeriespubliques sont aujourd'hui non seulementpas en mesure de réaliser desprofitsmais incapablesde couvrir leurs frais, a fait savoir le ministre,précisant que l'activité commerciale parallèle,c'est-à-dire l'impression des livres et autres publicationsest "devenue le levier principal permettantleur survie".


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