Algérie

Kamel Igman invité du plateau Paroles aux artistes



Kamel Igman invité du plateau Paroles aux artistes
L'artiste chanteur Kamel Igmen a été, avant-hier, l'invité du plateau Paroles aux artistes qu'anime Slimane Belharet à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Il a été accompagné à l'occasion par Mohsa, un brillant chanteur, qui est professeur de musique de profession. Devant ses fans, Kamel Igman s'est confié à c?ur ouvert, racontant ses débuts dans la chanson dès l'âge de 16 ans, en 1983, puis la suite de son parcours avec le groupe Igman.Répondant aux questions de l'animateur, l'invité du jour estimera qu'un artiste doit être sincère dans son art. "On doit faire voyager le public dans le monde que nous avons créé pour lui, créé par l'artiste et non le contraire." Et d'appeler les artistes qui se sont auto-isolés de la scène artistique "de ne pas baisser les bras et de ne pas faire des faux procès à l'égard de la chanson kabyle, celle-ci a besoin des jeunes. Un chanteur capable de dire des choses ne doit pas se taire. Il y a des cultures qui sont économiquement imposées".Avec une voix toujours rafraîchie, l'invité du jour a interprété de très belles chansons qui marquent son répertoire, à la demande du public et de ses fans venus nombreux, comme Agur, Chah-chah, Tjiziri, Ayigh-Ayigh. "J'espère bien être programmé pour chanter ici en Kabylie", a déclaré Kamel Igman qui, malgré son talent, se produit rarement sur la scène locale.L'invité de Paroles aux artistes, qui vit en France, reviendra brièvement sur la création, durant les années 1980, du groupe Igman (les bourgeons), avec lequel il fera ses premiers pas, et de rappeler la nécessité et l'importance de travailler en groupe, comme avec le groupe Igman, afin de joindre les compétences, avant d'annoncer un prochain album dont le lancement est prévu après le Mondial ! Kamel Igman a été accompagné à cette rencontre, dédiée aux artistes, par Mohsa qui a présenté son clip Wicqa.Ce dernier, chanteur et professeur de musique, a dressé un constat peu reluisant de la situation des artistes en Algérie : "La culture est un monopole de l'Etat. Ce n'est pas facile de se produire, on subit l'exclusion. Il faut admettre que nos festivals sont sans dimensions artistique et intellectuelle, ce sont des shows, pas plus. On est prêts à donner de belles choses à ce pays, mais, pour cela, il faut une volonté politique." Et de terminer par un adage : "Après la perfection vient la simplicité."K. TNomAdresse email




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