Kamel Bouakaz fait un tabac 6E EDITION DE LA SEMAINE DU RIRE DE BEJAIA

Toujours au top
Il faut dire que la prestation exemplaire programmée pour cette troisième et dernière soirée a été une réussite totale.
Ce sera la troisième et dernière soirée spécial rire étant donné que la quatrième soirée est réservée exclusivement à la chanson avec deux concerts de Nadia Yasmine et son orchestre féminin en fin d'après-midi et le groupe Algérino et Cheb Anouar en soirée. C'est dire que la Semaine du rire qu'organise annuellement le comité des fêtes a été réduite à trois jours seulement. Ainsi, les organisateurs du comité des fêtes de la ville de Yemma Gouraya ont estimé utile de célébrer le 57e anniversaire du Congrès de la Soummam qui coïncide avec la date du 20 Août par un grand gala pour clore, par là même, leurs activités de la saison estivale.
Il faut dire que la prestation exemplaire programmée pour cette troisième et dernière soirée, a été une réussite totale. Une soirée humoristique pimentée par Kamel Bouakaz et bien assaisonnée par le duo Hamid Achouri et Kouider el Mouesekh et la belle et chaleureuse prestation de l'équipe Lewhama. En effet, Kamel Bouakaz qui a la cote sur le petit écran dans des sitcoms et autres séries télévisées, notamment dans son rôle de Saïd dans Imaret Hadj Lakhdar qui lui a valu un grand succès populaire, est aussi un homme de théâtre qui s'essaie dans le one-man-show.
Il est certes moins connu dans le domaine, mais il faut souligner qu'il a réussi son passage merveilleusement. Dans un nouveau spectacle en solo mettant en scène les pratiques syndicales bien connues de tous, aussi bien chez nous, qu'ailleurs à travers le monde, Kamel Bouakaz a fait sensation.
Il a suffi qu'il paraisse sur scène en donnant une petite réplique en arabe dialectal avec un accent kabyle pour que des éclats de rire fusent. Le ton était déjà donné avant de se lancer dans son spectacle. Les pratiques syndicales, un one-man-show de Kamel Bouakez fustigeant la bureaucratie syndicale et ses zigzags, a été présenté lundi soir à l'esplanade de la Maison de la culture devant un public en diapason avec un comédien époustouflant.
Durant 40 minutes environ d'un one-man-show d'une heure et demie de temps, réduit à cause d'un timing à respecter, l'humoriste pose la problématique de la bureaucratie syndicale dans tous ses aspects et ses privilégiés syndicalistes, une fois élus.
Le show est en fait un flash-back montrant un travailleur, Kamel Bouakaz en l'occurrence, en quête de promotion après plus de 14 ans de louables services, contrairement aux autres qui ont choisi la voie syndicale pour se voir promouvoir plus rapidement que possible. Il s'est lancé dans la bataille pour décrire tous les déboires et autres entraves liées aux jeux de coulisse pour arriver à faire sa campagne électorale en commençant par la redoutable étape de l'affichage des listes.
Mais avant, il présente quelques noms figurant sur la listes des candidatures retenues, dont un Hadj trabendiste, une secrétaire charmeuse et autres plantons mouchard-balanceurs, dont les «balances» auprès du directeur dépassent la vitesse des SMS en matière de rapidité.
En outre, la journée d'hier, qui coïncide avec la célébration de la Journée du 20-Août, verra en début d'après-midi un concert spécial femmes animé par la chanteuse Nadia Yasmine et son orchestre féminin et à partir de 21 heures, cheb Anouar et la vedette internationale Algérino dans un mégaconcert qui clôturera cette semaine du rire.