Algérie

Kalachnikov à 40.000 et un PA à 25.000 DA au Sahara



Kalachnikov à 40.000 et un PA à 25.000 DA au Sahara
Le commerce d'armes qu'on ne voyait qu'au cinéma dans les films de la Mafia italienne ou américaine est devenue une activité des plus normales en Algérie, à l'instar du trafic de drogue. Des rapports des services de sécurité font état de centaines de pièces d'armes circulent à travers le territoire national, entre les mains des trafiquants, selon les aveux de ces derniers.
La crise libyenne et l'entrée des armes dans le marché noir algérien
Depuis le début de la crise libyenne, beaucoup d'armes ont été introduit en Algérie. Une situation qui inquiète les autorités sécuritaires du pays qui n'ont pas attendu longtemps pour renforcer la sécurité dans les régions frontalières et à multiplier les patrouilles de contrôle et les barrages sécuritaires dans les zones utilisées par les contrebandiers, comme Fedj Tenkoula et El Khenka à l'est de Tébessa afin d'empêcher le passage des armes libyenne destinées aux terroristes dans les régions du sud.
De sanglants accrochages ont eu lieu entre les forces de sécurité et des groupes terroristes le mois dernier où trois ressortissants libyens et tunisiens ont été arrêtés. Ces derniers transportaient des armes à bord d'un véhicule tout terrain vers la région d'Oum El Kemakem, au sud de Tébessa pour les groupes terroristes.
Les services de la gendarmerie nationale ont, de leur côté, arrêtés l'année dernière six personnes dans la région de Bir Mkeddem et découvert un atelier de fabrication d'armes. Cinq fusils et des équipements ont été saisis.
Des réseaux marocains et africains tentent d'inonder le marché noir algérien en arme
Les derniers évènements de Libye ont largement contribué à la floraison du commerce des armes. Les contrebandiers ont investis dans ce créneau, exploitant la crise libyenne, la disponibilité des armes en quantité a contribué à la baisse des prix.
Un Kalachnikov à 40.000 DA et un PA à 25.000 DA au Sahara
Le commerce des armes se fait dans les régions frontalières, où les prix sont les plus bas. Un pistolet s'écoule à 25.000 dinars alors qu'un Kalachnikov ne dépasse pas 40.000 dinars sans les munitions. A l'intérieur du pays, les marocains vendent le Kalachnikov russe à 100.000 dinars.
Récemment, un réseau de contrebande d'arme composé de huit personnes a été démantelé. Les services de sécurité ont été ordonnés de renforcer le contrôle des riches qui ne disposent pas d'activité bien définie, qui sont généralement des trafiquants d'armes et de drogue.
Ennahar/ Zaidi Aftis/ correspondants


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