Algérie

Kalaâ: Le tapis local ne fait plus le poids



Longtemps confinée derrière son cachet historique et culturel, la ville de Kalaâ (Yellel) n'en récolte plus que des désillusions et accuse de fait un retard de développement, voire un déphasage considérable.    Car, si on la compare à des communes, récemment créées, elle affiche des ratios et des totaux nettement plus inférieurs présentés en rapport détaillé par ses élus qui espéraient tout en conservant cette spécificité culturelle à cette ville, revitaliser la croissance de la nouvelle cité et diminuer l'exode de la population dont 43 pour cent ont déjà préféré la commune voisine de Semmar qui manque cependant d'aménagement urbain, notent les rapporteurs parmi les élus révélant néanmoins que les services techniques ont recensé 844 logements précaires dont l'état nécessite des travaux de réhabilitation alors que les services sociaux de la daïra comptent 800 demandeurs de logements socio-locatifs, loin d'être les seuls à satisfaire puisque les habitants des zones éparses ont émis 1.101 autres demandes de logements ruraux. Au chapitre de l'emploi, le traditionnel tapis de Kalaâ n'arrive plus à tenir cette concurrence féroce des produits de chaîne industrielle importés d'Orient et ne meuble plus les foyers y compris à Kalaâ même malgré les aides de l'Etat estimés à plus de 400 millions, remis aux artisans locaux regroupés dans cette ancienne maison du tapis totalement réhabilité mais qui cédera devant la tentation des jeunes chômeurs prêtant ouïe à toute information de lancement de travaux de réalisation d'une grande cimenterie annoncés depuis des années, octroyés à une firme suisse qui cède la place au groupe Sonatrach.




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