KADIR SE CONFIE À LA GAZETTE DU FENNEC : «Je ne suis pas un tricheur»

Dans un entretien exclusif accordé au site sportif La gazette du Fennec, l'international algérien de l'O Marseille, Foued Kadir, a confirmé qu'il était «passé à côté» lors de cette CAN mais a tenu à démentir le fait que sa mauvaise prestation sous le maillot vert soit préméditée.
«J'aurais aimé, bien évidemment, réussir cette compétition, mais ça arrive à tout le monde d'être dans une mauvaise passe. J'aurais préféré que cela m'arrive à un autre moment de la saison», a-t-il d'emblée réagi aux critiques des médias et des supporters à propos de son mauvais rendement. Interpellé sur les raisons de sa baisse de régime inexpliquée, le néo-olympien a répondu que lui-même n'a pas compris. «C'est ma première CAN avec les Verts, je me suis peut-être mis trop de pression, est-ce que j'ai fait des matches en trop cette saison ' je ne sais pas. C'est une grosse déception à titre personnel, mais je l'assume», confiera celui qui avait hâte de réussir une belle CAN avant d'entamer sa nouvelle aventure avec le club de ses amours. S'est-il préservé, a-t-il levé le pied, pour entamer rapidement cette idylle sous le maillot Ciel et Blanc ' Kadir rejette catégoriquement ces allégations. «Ces accusations sont totalement injustes. Je n'ai jamais triché ni en sélection ni en club. Je n'ai jamais levé le pied. Ce sont de graves accusations que je rejette en bloc. J'étais en fin de contrat avec Valenciennes, je n'ai pas pour autant levé le pied. Avec l'équipe nationale, c'est la même chose. J'attendais cette compétition depuis des semaines. On a tout donné pendant les qualifications, ce n'est pas aujourd'hui que je vais tricher. Un journaliste a affirmé que j'étais en grande partie responsable de cette élimination, mais je connais les raisons pour lesquelles il me descend dans ses articles. Je n'ai pas pu le recevoir à Valenciennes et depuis, il fait tout son possible pour me dénigrer dans les colonnes de son journal, quitte à prétendre injustement que je suis arrogant, un tricheur», fait-il savoir. Kadir précisera, par ailleurs, que même s'il n'était pas à l'aise lors du premier match, où Halilhodzic l'a aligné à gauche : «J'ai essayé de m'adapter, comme je l'ai déjà fait auparavant (...) Mais s'il faut jouer à n'importe quel poste, je le ferai pour l'intérêt de l'équipe nationale, à droite comme à gauche.» L'ancien valenciennois précise qu'«avec Sofiane, on peut jouer les yeux fermés. Je n'ai pas besoin de le chercher deux heures pour le trouver sur le terrain. C'est juste que je n'ai pas joué à mon niveau habituel». Et de convenir qu'il ne se sentait pas visé par les «remarques» du sélectionneur qui estimait dans une de ses conférences de presse que «certains ont pris la grosse tête». Pour conclure, Kadir se projette sur l'échéance de mars prochain, face au Bénin, histoire de dire qu'il est toujours au service des Verts. «Je ne lâcherai rien. On a une grosse échéance qui nous attend, en mars prochain. Maintenant qu'on est passés à côté de notre CAN, on sait qu'on est attendus au tournant. On aura à cœur de nous racheter. Ce ne sont pas les critiques qui vont m'arrêter !» confesse-t-il.