Kaddour Lakhal crie sa détresse

La carrière d'un athlète, d'un footballeur de surcroît, est parsemée d'embûches, faite de joies et de blessures. Mais c'est sa reconversion, l'après-football, qui marque le plus l'esprit des gens qui admiraient ces artistes des stades. Le cas de l'ancien attaquant de l'USM Bel-Abbès et du WA Mostaganem, Kaddour Lakhal, est un autre exemple du malaise qui frappe les sportifs dès lors qu'ils quittent leur milieu naturel. Victime d'une maladie handicapante, cet athlétique sportif est à moitié paralysé et son cas recommande une opération chirurgicale dont on dit qu'elle n'est faisable qu'à l'étranger. Mais pour aller «là-bas», il faut des moyens et des documents. Si l'aspect pécuniaire a trouvé une partie de solution grâce aux bienfaiteurs dont l'association Radieuse qui a tenu à lui rendre visite en présence du représentant du wali de Sidi Bel-Abbès et quelques-uns de ses anciens équipiers d'El-Khadra (Haffaf et Lahmar), il est autrement plus difficile d'obtenir un visa pour permettre son transfert en France où des spécialistes l'attendent pour extirper le mal qui le ronge. C'est sa vieille maman, Hadja Zouayia qui lance un SOS pour que les âmes charitables viennent au secours de son enfant. «La santé de mon fils se dégrade de plus en plus et j'ai peur pour lui. Des amis et des proches nous ont donné des garanties pour subvenir aux frais et besoins d'une opération chirurgicale là-bas, je souhaite le soutien de monsieur Saci Abdelhafid, wali de Sidi Bel-Abbès». Agé actuellement de 45 ans, Kaddour Lakhal qui a porté les couleurs des sélections nationales (toutes catégories) mérite bien un geste.M. B.