Algérie

Kaddem et Khaled embrasent Djemila ... 9e édition du festival de Djemila à Sétif



Kaddem et Khaled embrasent Djemila ... 9e édition du festival de Djemila à Sétif
Animées par deux grandes vedettes arabes de dimension internationale, à savoir Kaddem Essaher et cheb Khaled, les soirées de fin de semaine ont été non seulement des modèles, mais ont drainé une grande foule, venue de différentes régions de l'est du pays.Les organisateurs qui avaient programmé ces «grosses cylindrées» dans la deuxième partie de l'édition, ont éprouvé moult difficultés pour contenir des centaines de mélomanes. Emballé par un show haut en couleur, le public qui a chanté et dansé des heures durant, s'est bien défoulé. Interprétant ses anciens tubes, mais aussi de nouveaux titres, l'enfant des deux rives, l'Irakien, rentre en communion avec son public qui se met dans la peau d'une chorale reprenant toutes des œuvres vantant la paix et l'amour. Ne laissant pas un auditoire sur sa soif, l'enfant de Mossoul, qui a tenu à rendre un hommage à la diva de la chanson arabe, Warda El-Djazairia, à travers l'inusable hymne dédié à la patrie, Aïd Biladi, régale par la suite l'assistance avec un bouquet de ses plus belles chansons : Madrassat El hob, Ghouli-Ahibek, Ini Khayartouki et Zidni Ichkane.
Convié à une musique authentique, le public n'ayant pas fait le déplacement pour rien, s'est, faut-il le rappeler, hissé à la hauteur d'un spectacle, boostant de fort belle manière la manifestation. Ravis par ces beaux moments, les présents quittent l'espace dans une ambiance bon enfant. Flairant le bon coup, l'organisateur, qui connaît trop bien les goûts et attentes du public, donne une autre dimension à la soirée de jeudi, enflammée par un roi maître de son art. Sans exagération aucune, celle-ci a atteint un autre pic. Pour que le plaisir perdure, le king Khaled, qui devait se produire en premier, laisse la place à Bariza, cheb Khalas et Maâti El-Hadj qui donnent le ton. Le mixage entre le staïfi et l'oranais chauffe une esplanade pleine comme un 'uf. Une référence dans le Monde arabe et ailleurs, Khaled faisant actuellement un tabac avec son nouvel album C'est la vie, fait, le moins qu'on puisse dire, chavirer les planches de l'ex- Cuicul, aux anges. D'autant plus que le public s'est déplacé pour voir à l'œuvre une star gratifiant ses fans par «Hiya-Hiya», «Ouilili».
Encore une fois, faisant actuellement le tour de la planète. Changeant à son aise la voix, le rythme et la tonalité, Khaled, qui n'a pas oublié ses vieux tubes, tels que Aïcha, Didi et Trik el lycée, emballe un public, heureux. Les belles notes ne laissent pas indifférent l'auditoire, transformant l'espace en une vaste piste de danse. Après avoir enflammé la scène et enchanté une assistance envoûtée, l'enfant d'Ekmul quitte l'espace qui lui a réservé un accueil digne d'un roi. «Le raï est sur rail et ne peut pas dérailler. Ayant un grand rôle à jouer dans la promotion des jeunes talents, j'invite les médias algériens à mettre en valeur les jeunes chanteurs qui sont pétris de qualités», dira le king à l'issue d'une mémorable soirée suivie hier par le spectacle du Libanais Wael Jasser, l'autre tête d'affiche d'une manifestation décrochant de nouveaux gallons.


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