Algérie

Kacimi, Koufache et Mati, lauréats



Kacimi, Koufache et Mati, lauréats
La cérémonie de remise des distinctions du Grand Prix Assia Djebar pour le roman s'est déroulée, hier, au Centre international des conférences Abdellatif-Rahal à Alger, en présence du ministre de la Communication, Hamid Grine, de plusieurs membres du gouvernement, de représentants du corps diplomatique accrédité à Alger, ainsi que de plusieurs écrivains et éditeurs. Organisée par l'Anep et l'Enag, sous le double patronage des ministères de la Communication et de la Culture, cette nouvelle édition se veut une occasion de porter sur le devant de la scène, la nouvelle génération d'auteurs.Le premier grand prix pour la langue arabe est revenu à Samira Kacimi pour son dernier roman « Kitab El Macha » (Enag).Le prix du roman en langue amazigh a été ravi par Lynda Koufache pour « Tamachahut Ingourath » (La Dernière histoire), édité par Rotnacom.Quant au grand prix du roman en langue française, il est revenu à Djamel Mati pour « Yoko et les Gens du Barzakh » paru aux éditions Chihab. Selon la présidente du comité de jury Nadjet Khadda, 80 romans, à savoir 34 en arabe, 32 en français et une dizaine en tamazight, ont fait l'objet des délibérations. Elle a salué, à ce propos, la qualité d'une grande partie des ?uvres soumises. Dans son allocution, le ministre de la Communication a souligné que le choix des lauréats s'est fait de manière très rigoureuse en ne prenant pas en considération la tendance politique ou le nom de l'éditeur. Grine a déclaré que le livre est un moyen qui ouvre la voie sur la vie. Représentant Azzedine Mihoubi, en deplacement à l'étranger, le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïl Oulebsir, a indiqué que le Grand Prix Assia Djebar s'inscrit en droite ligne de la politique culturelle prônée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a réhaussé la culture algérienne, notamment sur le plan international. Pour le PDG de l'Anep, Djamel Kaouane, cette seconde édition est un signe parmi tant d'autres de l'engagement des éditeurs publics au profit de la création intellectuelle et un encouragement à la production culturelle dans le pays.De son côté, le responsable de l'Enag, Hamid Messaou, a soutenu que ce grand prix aidera à asseoir la culture de la reconnaissance, notamment envers les grandes figures qui ont marqué la culture et la littérature.


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