Algérie

Kabylie.. Les dessous de la grève



Dans le sillage du mouvement populaire, des appels «anonymes» à des grèves générales, qui ont pour objectif de «paralyser plusieurs secteurs», ont été lancés. Si pour le premier appel à une grève de 5 jours, le suivi a été important, y compris à Alger, du moins pour le premier jour, le constat qui est actuellement fait, est que ces appels qui ont des objectifs inavoués, sont peu suivis, voire ignorés, à part, comme le constatent beaucoup, au niveau des wilayas de la Kabylie (Tizi-Ouzou, Béjaia, Boumerdès et Bouira). Lors de la première grève début mars, c'était la paralysie générale.Tout le monde s'accordait à dire alors que ces «actions» radicales ne servent pas le mouvement populaire en marche, le citoyen étant amené à s'inquiéter sur son pain quotidien, ou son sachet de lait pour ses enfants, et à détourner ainsi son attention des réelles revendications de changement. Mais d'autres appels, même s'ils n'ont pas eu l'effet escompté, ont toutefois touché plusieurs secteurs d'activité, comme les communes, les postes ou Sonelgaz. Certes, cette région est connue depuis des lustres pour être le bastion des luttes démocratiques, mais le «suivisme» qui la distingue des autres régions du pays interpelle plus d'un. Bien que la tension ait baissé d'un cran depuis, l'inquiétude demeure chez le citoyen. Beaucoup d'observateurs ont même attiré l'attention sur une organisation syndicale d'obédience islamiste, la Cosyfop qui, à chaque appel, revoit à la hausse ses «revendication», et qu'il ne faut surtout pas tomber dans son panneau, car, comme l'écrivait un confrère, cette organisation «professionnelle», qui est à ses yeux «une excroissance du DRS», vise à dynamiter le mouvement en Kabylie.


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