Algérie

kabylie


Les archs exigent des élections législatives Les archs maintiennent leur exigence relative à l?organisation d?élections législatives en Kabylie. « Le mouvement citoyen continue à demander l?application du protocole d?accord signé le 6 janvier 2004 », a indiqué, hier, Belaïd Abrika, le porte-parole des archs. M. Abrika s?exprimait lors d?une conférence de presse consacrée à l?évaluation de l?application de la plate-forme d?El Kseur par le gouvernement. Il a indiqué que le protocole d?accord signé avec le gouvernement souligne clairement la nécessité de réorganiser toutes les élections qui se sont tenues en pleine crise de Kabylie, en raison de la non-représentativité des élus issus de ces suffrages. Se référant au même pacte, le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a récemment déclaré la prochaine dissolution des Assemblées populaires communales (APC) et Assemblées populaires de wilaya (APW) et la tenue de nouvelles élections locales en Kabylie et dans d?autres régions du pays qui vivent le même problème. M. Ouyahia s?est en revanche fermement opposé à l?idée de révoquer les « indus parlementaires ». La question des indus élus représente la sixième et dernière « incidence », terme désignant les dommages occasionnés par les manifestations de Kabylie et que l?Etat a promis de prendre en charge. Le porte-parole des archs a en effet exprimé sa « satisfaction » de voir la libération des détenus, notamment ceux de Ghardaïa, l?annulation des poursuites judiciaires contre eux, la réintégration des travailleurs licenciés, le règlement du contentieux avec Sonelgaz relatif au non-payement de la facture d?électricité, en appelant les habitants de Kabylie à s?acquitter de leur dû, et l?installation de commissions à Boumerdès, Tizi Ouzou et Béjaïa pour prendre en charge la question de l?amnistie fiscale pour la période 2001-2003 au profit des commerçants de la région. En dehors de la prise en charge des six « incidences », qui ne constitue pas une nouveauté au demeurant, la reprise du dialogue entre le gouvernement et les archs concernant la mise en ?uvre de la plate-forme d?El Kseur n?a connu aucune suite sur le terrain. « L?accord global pour l?application de la plate-forme d?El Kseur stipule que c?est l?Etat qui applique. Chaque chose sera appliquée avec le temps », a répondu M. Abrika. « Ce sont des résultats partiels qui seront, à la fin, paraphés par un accord global », a-t-il poursuivi. Le statut de « martyrs de la citoyenneté » réclamé pour les victimes du printemps noir, et qui devait être le premier point à négocier, n?a pas encore été tranché. De même qu?aucune date n?a été arrêtée pour le jugement des gendarmes par des tribunaux civils. A une question relative au jugement des commanditaires des événements de Kabylie, le porte-parole des archs a répondu qu?il appartenait au juge d?instruction de l?examiner. Les délégués du mouvement citoyen ont réussi à inscrire Yennayer parmi les journées chômées et payées. Par ailleurs, M. Abrika a annoncé l?observation future du week-end universel en Algérie. Ahmed Ouyahia a indiqué, selon le porte-parole des archs, que cette question est inscrite dans le cadre de l?adhésion de l?Algérie à l?OMC et de l?accord d?association avec l?Union européenne.
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