Kabylie

Contestation au FFS et sérieux problèmes au FLN Les contestataires du FFS grondent de nouveau. Ils se sont réunis une nouvelle fois, hier, à Aïn Taya, près d’Alger. Selon un militant du groupe, les rangs de la contestation se garnissent chaque jour un peu plus, et sont de plus en plus montés contre la direction du parti. «Nous pensons mener cette contestation jusqu’au bout et ainsi redonner au parti son lustre d’antan». Rappelons que, pour les contestataires, la direction actuelle du FFS est «en dehors des recommandations du troisième séminaire, et nous pensons sérieusement à envoyer auprès du président du parti, à Lausanne, une délégation afin de mieux le tenir informé des réalités du parti». Comme ils ajoutent que «le FFS a énormément perdu de terrain depuis que cette direction est installée à la tête du FFS. Les vrais militants ont connu un traitement des plus ‘spécifiques’, les poussant ainsi vers la porte de sortie».Approché, le fédéral du FFS pour la wilaya de Tizi-Ouzou dira que «la marche de jeudi 12 novembre a été un cinglant démenti pour ces militants qui ont cru bon de s’élever contre la direction nationale. Les militants ont ainsi refusé de suivre ces trublions qui, aujourd’hui, se sont retrouvés en porte à faux avec la base». L’autre problème que vivent les forces partisanes en Kabylie est, sans aucun doute, celui rencontré par le FLN à Tizi-Ouzou. Il semble d’ailleurs que ce soit le cas dans la majeure partie des wilayas du Centre du pays. Selon nos sources, l’ensemble des mouhafadhas de cette région ont constaté de nombreuses «anomalies»; aussi, les recours, disent nos sources, sont légion. Les militants sont nombreux, effectivement, à être choqués par «ces entorses» apportées, disent les contestataires, au déroulement des élections aux bureaux des mouhafadhas. Pour ce qui est de la mouhafadha de Tizi-Ouzou, il semble bien que les élections devront être refaites. Pour ce qui est du RND, qui est loin derrière, il apparaît comme une force qui s’essaie tout de même à suivre les pas de son frère ennemi, le FLN, sans réellement arriver à «convaincre». Enfin, le RCD qui a réussi à ravir la troisième place sur la scène politique régionale, est en train de s’atteler à la préparation de son congrès qui a été repoussé au mois de février prochain.