Algérie

Justice sociale et croissance


Justice sociale et croissance
Pour servir de source et d'essence à la pratique socio-politique, le maintien de la continuité représente un autre devoir, une autre mobilisation pour agir en accord avec ce qui, par des actes et des engagements est parvenu de façon claire et sûre à la société algérienne durant ces dernières années. C'est ainsi, que toute action probante, toute initiative provenant du programme politique en vigueur dont l'infaillible est chose prouvée, est la preuve concrète de cette authenticité qui réside dans son caractère décisif et dans la constance de sa transmission à tous. L'un et l'autre sont indiscutables. Le projet de société vise, tel qu'il est parvenu aux citoyens depuis 1999 avec plus d' " intrants modernes " et reposant l'amorce d'un consensus général, c'est-à-dire la nécessité pour les Algériens d'agir avec persévérance, afin d'établir un élan vraisemblable capable de " semer " de nouveaux indicateurs, de nouvelles perspectives politiques, économiques et sociales et qui ne peuvent être que les fondements d'un comportement nouveau. Tel est l'un des objectifs de base du plan d'action du gouvernement du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, aux relents et aux vocables de justice sociale et de croissance. Dans ce cadre, le gouvernement mise tout d'abord sur la stabilité sociale. Et pour cause de difficultés financières imposées au pays par la chute sévère des prix des hydrocarbures sur le marché mondial, il interpelle toute la société à se " mobiliser " à l'effet de poursuivre le processus de développement socio-économique. C'est d'ailleurs de ce plan d'action du gouvernement qu'on retiendra la plupart des voies et des principes à observer pour tirer des décisions qui s'étendent en hauteur, comme en largeur, afin d'admettre la raison qui équivaut donc à l'aptitude de l'Exécutif gouvernemental à percevoir sur des " missions " économiques, sociales et culturelles logiques, de satisfaire les aspirations et les exigences nouvelles des populations, la jeunesse en particulier. On peut interpréter cette phase et cette philosophie de gouvernance comme une " discipline " singulière et souvent complète, ne négligeant aucun problème. Elle prend racine pour combler les lacunes, de manière à parfaire l'ensemble de cette ?uvre de renouveau national, de renaissance nationale, avec un traitement en détail sans rien laisser au hasard. Voilà les préalables, les principes qu'il faudra avoir à l'esprit et à ne pas perdre de vue, pour la " composition " d'une nouvelle société épanouie dans les secteurs. De fait, la stratégie d'ensemble élaborée par le plan d'action du gouvernement visant à donner un rôle complémentaire à divers secteurs par rapport à l'action principale et fondamentale d'investissement orientée droit vers l'industrie, l'agriculture, le tourisme, les TIC, la transformation du monde rural et le développement de la production nationale, répond à l'élévation attendue des revenus et des niveaux de vie.Les indicateurs à haute fréquence, enregistrés ces dernières années, ont marqué une nette progression et un rythme soutenu, en ce qui concerne la croissance. L'analyse sociale et économique faite par le gouvernement dans son programme, a permis de bien illustrer la diversité et la complexité du développement du pays, du point de vue des acquis et de l'expérience, de la rentabilité et des perspectives, des horizons. Dans ce contexte, et au lendemain de la crise mondiale (2007-2008), la chute des prix du baril sur le marché mondial depuis la mi-mai 2014, la croissance, les investissements et la politique sociale se sont poursuivis jusqu'à maintenant avec un rythme certes ralenti, mais un rythme tout de même appréciable, allant jusqu'à renouer avec des niveaux acceptables. La résilience dans l'économie de marché, qui a fait preuve pendant cette période de crise mondiale, est à mettre sur le crédit d'une gouvernance budgétaire prudente. Ainsi, le gouvernement actuel s'est fixé un nombre important d'axes de travail dont celui du développement social et humain, l'axe économique productif.
L'accent mis sur les recettes fiscales et les plans de développement signifie davantage de ressources pour répondre aux demandes et besoins sociaux et à l'investissement. Les efforts à atteindre ces axes doivent être accompagnés de changements dans le modèle de développement permettant une plus juste redistribution de la richesse et une plus grande protection des secteurs vulnérables. Pour ce faire, le gouvernement doit convoquer et coordonner ses efforts avec ses partenaires économiques et sociaux ainsi que tous les secteurs de la société.
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