Algérie

Justice. Mouvement dans le corps des présidents de cour



Le ministère de la Justice a rendu publique hier la liste nominative des présidents de cour et des procureurs généraux concernés par le mouvement partiel annoncé par le président de la République jeudi dernier. Il ressort de cette liste rendue publique à la veille de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu?il a été procédé à la mutation de six présidents de cour de justice et huit procureurs généraux. Il a été également mis fin aux fonctions assortie d?une affectation à la Cour de suprême de huit présidents de cour et cinq procureurs généraux. En revanche, le président de la République a promu huit cadres de la justice au rang de président de cour et six autres au grade de procureur général. Ce mouvement, bien qu?il soit partiel, n?en touche pas moins les présidents de cour et les procureurs des principales wilayas du pays. Ainsi, au chapitre des mises de fin de fonction et de l?affectation à la Cour suprême considérée par les initiés comme une voie de garage, les présidents de cour et les procureurs d?Alger, Batna, Tlemcen, Djelfa, M?sila, Oran, Béjaïa, Mostaganem, Mascara, Ouargla et Constantine ont fait les frais des changements décidés par le président de la République. Au total, ce sont 22 nouvelles nominations et mutations qui touchent une quinzaine de juridictions au niveau national. On retiendra notamment l?arrivée à la cour d?Alger de Touati Seddik en qualité de président de la cour de justice en provenance de Blida, la désignation de Medjati Ahmed à la tête de la cour d?Oran après avoir exercé la même fonction à Mostaganem. S?agissant des procureurs généraux (PG), Zeghmati Belkacem qui était en poste à Oran atterrit à la cour d?Alger, tandis que Abderrahim Madjid, jusque-là PG à la cour de Skikda, est nommé à la cour de Constantine. Pour sa part, l?ex-procureur général près la cour de Tizi Ouzou, Hamdi Bacha El Hadi, rejoindra désormais la cour de Blida et sera remplacé à Tizi Ouzou par Lâaziz Mohamed Tayeb, en provenance de Béjaïa. Ceci pour les présidents de cour et les procureurs généraux. S?agissant des magistrats, la réunion du CSM sous la présidence de M. Bouteflika devrait, d?après certaines sources, adopter un autre mouvement beaucoup plus large dans les rangs des magistrats. Un mouvement qui, assez souvent, est accompagné d?une vague de mécontentement tant les concernés ne sont pas toujours satisfaits des lieux de leurs affectations.


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