Algérie

Justice : Les avocats face aux nouvelles exigences



Une conférence sur la déontologie ainsi que l?assurance et la réassurance a été animée hier au siège de la cour d?Alger par les bâtonniers Marc Bollet, Marseille, Alain Marter, président de l?Union nationale des caisses d?assurance et de réassurance de la profession des avocats en France. Devant un parterre de jeunes avocats, les conférenciers ont fait état de la réglementation qui régit la corporation de la défense, mais également l?exercice de celle-ci qui, selon eux, « ne diffère pas d?une rive à l?autre ». Maître Marc Bollet a estimé que la déontologie « doit s?adapter au marché de la compétence, qui suppose une bonne formation. Le changement dans l?environnement de la France a fait que les règles de cette déontologie étaient appelées à évoluer pour pouvoir s?adapter au nouveau contexte. » L?avocat a appelé à une « simplification de la l?organisation professionnelle et éviter la multiplication des organes techniques qui constituent en général un semblant de pouvoir et une cacophonie ». Il a longuement parlé des règles qui régissent la profession en France, expliquant que ces dernières doivent avoir un cachet réglementaire afin qu?elles aient force de loi. « C?est ainsi que le code de déontologie est adopté en tant que décret (juillet 2005). Même s?il émane de la corporation, il reste néanmoins à la merci du gouvernement qui à n?importe quel moment peut le revoir. Ce système reste insuffisant pour une profession libérale », a déclaré maître Bollet, précisant rejeter catégoriquement être qualifié d?auxiliaire de la justice car, a-t-il dit, l?avocat est le partenaire de la justice. Maître Alain Merter, pour sa part, a plutôt axé son intervention sur le système d?assurance et de réassurance de la profession des avocats en France. Il a expliqué qu?en France existe ce qu?il a appelé la Caisse d?assurance et de réassurance de la profession d?avocat (Carpa) à laquelle souscrivent tous les avocats pour prendre en charge toutes les dépenses qui découlent des responsabilités aussi bien pénales que civiles de la profession. Un système que maître Sellini, bâtonnier national, a souhaité faire connaître en Algérie dans l?espoir de le voir un jour adopté.


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