30 mille toxicomanes ont suivi des traitements de désintoxication durant ces dix dernières années dans notre pays.
L'abandon des poursuites judiciaires à l'encontre des personnes qui se sont conformées au traitement médical de désintoxication comme préconisé par la loi n°18-04 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants, était hier au centre des travaux d'un séminaire régional organisé à l'hôtel Phoenix par l'Office National de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie. Douze wilayate de l'Ouest et Sud-ouest du pays, représentées par les secteurs de la justice, de la santé et des différents services de sécurité, ont pris part à cette rencontre.Le directeur général de l'office organisateur, M.Abdel Malek Sayah l'a qualifiée d'opportunité pour tous les services concernés par le fléau de la drogue dans la perspective de lever les zones d'ombres qui sévissent entre la justice et la médecine, d'une part, et de contribuer à une meilleure compréhension des modalités d'application de cette loi et des textes subséquents ; d'autre part, elle intervient suite aux recommandations des deux journées d'études organisées sur l'application de cette loi, les 5 et 6 mai de l'année dernière. « Si nous ne concentrons pas nos efforts, et dans l'immédiat, afin au moins de réduire l'offre de tous types de drogues, nous irons vers la catastrophe », a déclaré ce responsable au cours d'un point de presse.A ce titre, il rappela que plus de plus de 30 mille toxicomanes ont suivi des traitements de désintoxication durant ces dix dernières années dans notre pays.
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Posté Le : 13/05/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Belkedrouci
Source : www.elwatan.com