Le parquet général près la Cour d'Oran a fait appel, aux forces de l'ordre pour procéder à l'ouverture de plusieurs bureaux de magistrats, dont les locataires auraient refusé de remettre les clés de leurs bureaux aux nouveaux magistrats affectés à Oran. Les gendarmes ont investi, le tribunal d'Oran avec l'intention de déloger les juges qui ont refusé de quitter leurs bureaux en dépit de la décision de mutation décidée par le ministère de la Justice. Selon plusieurs vidéos circulant sur les réseaux sociaux, les juges ont été saisis par les gendarmes anti-émeute afin de disperser un sit-in de magistrat à l'intérieur de la Cour de justice d'Oran. Une scène désolante qui s'est déroulée au nouveau du Tribunal d'Oran, sous les yeux de plusieurs familles des détenus qui sont en attente des procès de leurs membres de famille depuis une semaine, ne sachant plus à quel saint se vouer. Ils attendent toujours les ouvertures d'audiences qui tardent à venir depuis une semaine. Des vidéos enregistrées par des témoins présents sur les lieux, largement diffusées sur les réseaux sociaux, montrent en effet des éléments de la Sûreté et de la Gendarmerie nationale, en uniforme, avec équipements anti-émeute, en train d'avancer en rangs serrés à l'intérieur même du Tribunal, et en face d'eux, des magistrats, tentant de faire obstacle. Selon certaines sources, il s'agirait de magistrats touchés par le dernier mouvement, qui auraient refusé de quitter leurs postes, à Oran, pour d'autres juridictions du pays. Les nouveaux magistrats affectés à Oran n'ont donc pas pu rejoindre leurs nouveaux bureaux. Leurs prédécesseurs ayant refusé de leur remettre les clés, selon les mêmes sources. Il est à préciser que le dernier mouvement décidé par la Cour suprême a touché près de 150 magistrats relevant de la Cour d'Oran et des juridictions qui lui sont dépendantes. Devant cette vacance de magistrats grévistes, les familles des détenus de la région Ouest du pays interpellent les plus hautes instances du pays pour redémarrer la machine judiciaire dans les plus brefs délais, afin que ces, centaines de détenus puissent être traduits devant les instances de justice d'Oran près les différents tribunaux de la wilaya d'Oran qui sont en grève depuis une semaine.
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Posté Le : 04/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Medjadji H
Source : www.reflexiondz.net