Justice à deux vitesses

Le CRB Aïn Fakroun paye seul la lourde facture de la dernière journée de ligue 2. Les sanctions prononcées par la LFP punissent sévèrement cette équipe, le maillon faible de la chaîne, qui se voit reléguer en division amateur alors que l'AS Khroub, partie prenante de l'énorme scandale, est curieusement épargnée, voire innocentée.Cette décision inique qui n'obéit à aucune logique, a non seulement surpris l'opinion sportive mais elle a jeté l'opprobre sur cette instance, très ferme envers Aïn Fakroun mais fort complaisante avec le second coupable. Sa flagrante partialité nourrit toutes les suspicions d'autant que les images ne laissent planer aucun doute sur la responsabilité des deux équipes dans l'arrangement du résultat du match les ayant opposées. Il aurait été plus juste de condamner les deux coupables que d'innocenter l'un d'eux alors que les preuves sont tangibles et ne souffrent d'aucune contestation. Kerbadj a promis de frapper d'une main de fer mais manifestement la deuxième main est en velours.Mais quelle mouche a donc piqué cette instance pour disculper de la sorte une équipe dont la culpabilité est avérée ' Il y a anguille sous roche dans cette criante injustice qui sanctionne uniquement le faible et qui inexplicablement se montre impuissant devant les plus forts. C'est le cas de le dire dans une affaire qui fera certainement date. L'opinion sportive aurait souhaité que tous les coupables soient mis sur le même pied d'égalité au lieu de cette justice à deux vitesses qui n'honore guère nos instances footballistiques. Ce déni de justice a soulevé un tollé général et à l'unanimité, les mordus du ballon rond condamnent cette iniquité qui ne fait que ternir encore l'image d'un football où les puissants sont intouchables. Les exemples courent les rues mais la LFP ne réagit que selon la tête du client. Le CRB Aïn Fakroun fait donc les frais de cette justice à deux vitesses.