Algérie

JUSTICE



Après un procès mené tambour battant durant la journée et une partie de la nuit de dimanche dernier, ils savent désormais à quoi s'en tenir, huit des personnes arrêtées peu de temps après les mises hors d'état de nuire respectivement, au tout début de cette année, d'El Khechkhache, l'«émir» ayant longtemps instauré un climat de terreur dans un périmètre englobant la périphérie sud de la ville de Tizi-Ouzou et Béni-Douala, et de l'un de ses adjoints, en mars dernier, lors d'une opération en mars dernier.
Ils étaient huit personnes en appel devant le tribunal criminel près la cour de Tizi- Ouzou, jusqu'à une heure tardive de la nuit de dimanche. Parmi elles, H. Samira, une jeune femme de 22 ans, et B. Ramdane, qui, finalement, ont été les seuls à ne pas s'en sortir sans dommage d'un procès à l'issue duquel ils ont été reconnus coupables d'appartenance à un groupe armé et d'implication dans l'enlèvement et la séquestration pendant plusieurs semaines de B. Mourad, un jeune homme de 18 ans. Ceci sans parler de leur «concours» direct ou indirect dans une tentative d'assassinat contre des policiers à Azeffoun, et dans l'attentat ayant visé la brigade de Gendarmerie nationale de Béni-Aïssi, en juillet d'il y a deux ans. Une troisième personne en appel pour les mêmes griefs a été, en revanche, reconnue non coupable. Les cinq autres personnes interpellées dans le cadre de la même affaire ont été, quant à elles, libérées après que leur appartenance à un groupe de soutien n'eut pas été prouvée. Il faut souligner que lors de son réquisitoire, le procureur avait requis la peine maximale contre l'ensemble des présents dans le box des accusés.




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