Abdelghani G. a saisi le ministre de la Justice dont un magistrat a glissé et donc le prive de sa fille.Abdelghani G. est un malheureux papa qu'on empêche de revoir sa fille adoptive (placement du 27/07/2008 par le foyer pour enfants assistés).Par ailleurs, une enquête a été élaborée par le service d'observation et l'éducation en milieu ouvert (Soemo) qui a remis le document comme dossier de fond, ce que je considère comme une grave entrave à la procédure qui doit observer le cachet de la confidentialité et malgré toutes ces irrégularités, le magistrat a statué en confiant le recueil à B. et ce, en un temps record qui n'excède par le mois, à savoir le 24 août ce que je considère, à juste titre, comme une décision non conforme à la loi. Toutefois, je vous signale que des demandes d'audience ont été formulées à Madame la ministre de la Solidarité pour l'informer que le Soemo a agi et remis cette enquête sans avoir l'aval et l'approbation de sa tutelle, à savoir la direction de l'action sociale d'Alger (DAS). Un silence olympien de la part du ministère de la Solidarité, sauf une lettre adressée au ministère de la Justice par la directrice générale de l'enfance que je remercie pour sa compassion, ainsi que madame la chef du département au niveau de la direction de la DAS en l'occurrence Mme Adjali (il pleure en racontant tous ses moments difficiles).«Considérant cette situation et quand j'ai eu connaissance de la procédure, je suis allé voir le magistrat concerné qui m'a conseillé de faire appel, et comment puis-je faire appel dans une procédure dont je n'ai pas été partie prenante'» lance-t-il, les yeux vitreux et la gorge nouée.«L'épisode douloureux n'a pas encore fini de charrier toutes les conséquences désastreuses d'une décision à la hussarde prise au mépris du droit et du bon sens en privant la petite L.R. de son père», dit un ami du papa malmené.«A cet effet, je n'ai d'autre choix que de revendiquer en toute légitimité que la lumière soit faite sur cette procédure injuste, illégale non conforme à la loi, validée par un magistrat dont le rôle est de veiller à l'application de celle-ci mais qui a malheureusement enfreint la loi et le débat contradictoire.Je vous informe que, depuis le 14 juillet 2014, je n'ai pas vu ma fille, car B. Radia m'empêche de voir ma fille tout en utilisant des moyens vils et abjects et cela en intimidant la directrice de l'école où est scolarisée ma fille. D'autre part, je suis prêt à remettre une preuve à qui de droit montrant ma fille en état de danger selon le Journal officiel n° 39 du 19 juillet 2015, titre 01, article 02.Considérant donc cet acte, la petite jouissait du recueil dans notre couple qui l'a prise en charge afin de lui donner l'éducation et la protection nécessaires au même titre que le ferait un père naturel, voire davantage et c'est ainsi que la petite L. a baigné dans un climat serein et affectueux jusqu'en 2011 où une procédure de divorce a été enrôlée auprès du tribunal d'El Harrach qui prononça, le 30/10/2011, une décision de divorce sans pour autant statuer sur la garde car le magistrat se considérait incompétent du fait que le recueil «kafala» n'était pas judiciaire mais plutôt administratif. Par conséquent, il fallait donc procéder à une demande adressée au juge compétent en la matière.Profitant de ce vide juridique, B. Radia a déposé une demande dans ce sens, en son nom, le 27/07/2014 et ce qui est impératif dans ce genre de dossier c'est que le magistrat doit veiller à la conformité et l'application de la loi. Or, je constate que cette procédure a été faite à mon insu et le juge n'a pas pris le soin de me convoquer, voire l'exiger pour qu'il y'ait un débat contradictoire comme le stipule toute procédure judiciaire car il s'agit de statuer sur une demande de «kafala» confiée à un couple par les services sociaux, suite au placement administratif et ce faisant il devait aussi procéder à toutes les vérifications des conditions légales afin de déterminer lequel des «kafils» était capable de protéger entretenir et surtout assurer l'éducation de l'enfant recueilli.Le papa débouté par son ex et une dérive judiciaire, croit en la justice de son pays. Il la qualifie même de justice impartiale juste pour ne pas verser dans une critique acerbe contre ceux qui jouent avec le feu. Abdelghani ne cherche qu'à exercer le droit de paternité vis-à-vis de sa chère fille qui lui manque tant!
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Posté Le : 10/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdellatif TOUALBIA
Source : www.lexpressiondz.com