A l'approche de l'Aïd El-Fitr, les prix de certains produits utilisés dans la confection des gâteaux et pâtisseries notamment le sucre, la margarine, le s'men et les cacahuètes ont connu une brusque envolée au grand dam des ménages.
Première conséquence de cette hausse inattendue des prix des ingrédients entrant dans la confection des gâteaux, les boulangeries et les pâtisseries ont décidé à leur tour de revoir leurs tarifs à la hausse. Les consommateurs accusent la spéculation d'être à l'origine de cette flambée des prix, alors que du côté des commerçants on assure que cette envolée est due à une forte tension sur les ingrédients de base des gâteaux et pâtisseries. Le sucre a été le premier a être frappé par cette envolée. Son prix au détail qui oscillait, il y a seulement quelques jours, entre 50 et 60 dinars le kilo, a fait le grand saut pour atteindre les 80 dinars le kilo. Les détaillants pointent du doigt les grossistes qui auraient décidé subitement de revoir leurs tarifs à la hausse. Le prix de gros du sac de 50 kg de sucre, cédé il y a juste une semaine à 2.900 dinars, a pris 600 dinars de plus pour atteindre les 3.500 dinars. La hausse de la demande ne peut à elle seule justifier cette hausse considérable des prix d'autant que les quantités existantes sur le marché peuvent facilement couvrir les besoins. Autre thèse évoquée par les commerçants, la hausse des prix de cette matière sur les marchés internationaux. Après une légère baisse au début du mois, les prix du sucre sur les marchés internationaux sont repartis à la hausse poussés par «des achats de couverture liés à l'expiration prochaine du contrat d'octobre», selon les spécialistes. La tonne de sucre blanc pour livraison en décembre est proposée à 404 livres à Londres contre 377,70 livres sept jours plus tôt. Sur le marché américain, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 14,59 cents la livre, contre 13,60 cents pour l'échéance d'octobre. Cette hausse subite des prix du sucre sur les marchés internationaux a été mise à profit par les importateurs pour justifier la révision à la hausse de leurs tarifs. Les fournisseurs veulent profiter au maximum de cette tendance avant la stabilisation des cours sur les bourses, affirme un connaisseur.
Le sucre n'est pas la seule matière touchée par l'envolée des prix mais d'autres ingrédients entrant dans la confection des gâteaux traditionnels comme la farine, l'huile, le beurre et la margarine sont touchés. Les mêmes arguments sont avancés par les commerçants qui se rejettent la balle. Tantôt on parle de forte demande, tantôt on accuse une rupture de stocks ou des retards dans le dédouanement.
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Posté Le : 29/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com