Plus de 50.000 accidents de travail se produisent chaque année au sein de nos entreprises industrielles, dont entre 7.000 et 8.000 provoquent le décès des accidentés ainsi que la perte de plus de 14.000 heures de travail et des sommes colossales au titre de diverses indemnités», ont révélé, hier, les organisateurs à l'ouverture de la 2ème édition de la Journée nationale sur l'hygiène et la sécurité industrielle, organisée au bloc Tedjini Haddam de l'université Mentouri de Constantine.
En effet, le docteur Rachid Chaïb, président du comité scientifique de la journée, a déclaré à la radio régionale «que les accidents se produisant en milieu industriel sont très nombreux et se comptent, chaque année, par dizaines de milliers. Leur coût est exorbitant pour l'ensemble de la société et plus encore pour l'entreprise (hausse continue du taux d'absentéisme, désorganisation continuelle du travail, perte de production, etc.). C'est le cas également pour l'accidenté lui-même, si des fois il en réchappe, dans la plupart des cas, il s'en sort avec un handicap important. Enonçant les chiffres effarants que nous venons de citer, l'orateur a indiqué qu'il compte sur les 36 entreprises dont la venue est annoncée à cette journée pour communiquer les problèmes réels auxquels elles sont confrontées dans ce domaine. «Si de nombreux dangers sont maintenant connus, répertoriés, voire encadrés par des normes et soumis à une réglementation, a ajouté le Dr Chaïb, les conditions dans lesquelles les salariés y sont exposés et les vivent dans la réalité quotidienne le sont beaucoup moins». Ainsi, selon ce scientifique, parvenir à une réduction continue, durable et homogène des accidents du travail et des maladies professionnelles, est une nécessité qui s'impose dans nos entreprises. «La sécurité est une priorité de toute activité industrielle», a-t-il dit en guise de conclusion de son intervention faite hier.
Cette rencontre, qui a coïncidé avec la sortie de la première promotion LMD en sécurité industrielle, a réuni de nombreuses entreprises publiques et des entreprises privées, les représentants de la Protection civile, de la Cnas ainsi qu'un nombre important d'étudiants intéressés.
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Posté Le : 21/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com