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Judo - Mascara : le SOS des Poussins de la salle Ali Benmelouka Sports : les autres articles


Judo - Mascara : le SOS des Poussins de la salle Ali Benmelouka                                    Sports : les autres articles
La salle de judo «Ali Benmelouka» de la ville de Mascara sert à tout sauf aux activités sportives. Elle se trouve dans une situation déplorable.
Démunie de toutes commodités susceptibles de favoriser la pratique du judo, notamment pour les jeunes et moins jeunes, cette infrastructure de «sport» qui n'a jamais suscité l'intérêt des élus locaux, semble, malheureusement, loin d'être l'une des «priorités» pour les pouvoirs publics, notamment l'APC. En effet, sous les regards de leurs trois entraîneurs diplômés, ils sont plus de cent jeunes de toutes les catégories d'âge (poussins, benjamins, minimes, cadets et séniors) qui se défoulent et apprennent un sport de contact et de maîtrise.
«La situation dans laquelle se trouve la salle de judo Ali Benmelouka est navrante. C'est honteux de vous annoncer qu'aucun responsable n'a daigné se rendre à cette infrastructure pour s'enquérir des conditions difficiles dans lesquelles nos enfants et autres jeunes pratiquent leur sport préféré», s'est exprimé un parent d'un enfant judoka. Lundi 12 novembre à 18 h, nous avons fait un déplacement à la salle de judo Ali Benmelouka de Mascara. Ce qui a attiré notre attention, dès notre arrivée, ce sont les conditions difficiles dans lesquelles s'entraîne une vingtaine d'enfants. À cause des vitres de fenêtres cassées et faute de chauffage, un froid intense régnait à l'intérieur de la salle. «À cause du froid, les jeunes judokas sont appelés à garder leurs chaussettes», nous dira M. Mezri Med, entraîneur. En plus de ça, en cette période d'hiver, les fuites d'eau sont devenues une partie du décor.
En raison de l'humidité et du froid, les tatamis sont dans un état de détérioration avancée. Ils constituaient pour les judokas des facteurs aggravants pour le risque de blessures. À cela s'ajoute le problème de l'éclairage à l'intérieur de la salle. Le plus grave : la salle de judo est sans douches. La faute est attribuée à l'absence de l'eau qui n'a pas coulé dans les robinets de la salle depuis plus de quatre ans. Résultats : odeurs nauséabondes qui se dégagent des vestiaires et qui mettent en danger la santé des judokas. Les deux entraîneurs que nous avons rencontrés, Demou Ahmed (3ème dan) et Mezri Med (2ème dan), n'ont pas manqué de préciser : «Depuis l'ouverture de la salle de judo par l'ex-wali de Mascara, Khelifa Benjedid, le 7 juin 1982, des centaines de pratiquants de divers âges ont foulé ses tatamis.»
La salle de judo de Mascara, nous dit-on, a fait des champions incontestés. L'entraîneur Mokhtar Mokhtar (6ème dan) en est la preuve. En conclusion, les judokas et parents d'enfants sollicitent l'intervention urgente du premier responsable de la wilaya, M. Ouled Salah Zitouni, pour l'amélioration des conditions de la pratique sportive.
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