Judo - Grand chelem de Paris Résultats en dents de scie pour nos judokas

L'équipe nationale de judo, représentée par neuf athlètes dont deux filles, n'a rien pu faire lors du grand chelem à la salle omnisports de Bercy, en perdant tout lors du premier tour. Pour rappel, le grand chelem de Paris, lancé en 1971, est considéré comme la première compétition majeure après les Jeux olympiques de Londres en juillet 2012. Depuis quelques années, il est l'un des quatre 'Grand Slam" organisés par la Fédération internationale de judo. Pour revenir à la compétition proprement dite, qui s'est déroulée samedi et dimanche, tous nos judokas se sont faits éliminer au premier tour, à l'exception de Bouyakoub
(-100 kg) qui avait pris le dessus sur le Géorgien, Lasha Guruli, avant d'être défait par le Mongolien Temuulen Battulga. Concernant les autres judokas, à savoir Abderrahmane Benamadi dans la catégorie des -90 kg, Yacine Ladour (-81 kg), Sonia Asselah (+78 kg), Ratiba Tariket, Sofiane Abadla et Mustapha Boulemia (-73 kg), en plus de Lyes Saker, ils ont tous fléchi au premier combat. Malgré ces résultats en dent de scie, le DTN, Salim Boutabcha, a estimé que les résultats de nos judokas ne comptent pas beaucoup, surtout que ce tournoi est beaucoup plus une préparation pour nos athlètes pour le championnat d'Afrique des nations du mois d'avril prochain au Mozambique et le championnat méditerranéen en Turquie. 'Ce tournoi, sans enjeu pour ce qui est des résultats techniques, nous a surtout permis de jauger nos capacités à deux mois des championnats d'Afrique et à quatre mois des Jeux méditerranéens et, partant, de corriger nos lacunes notamment sur le plan technico-tactique", a indiqué Boutabcha à l'APS. Pour ce qui est de l'AGO de la Fédération algérienne de judo, qui s'est tenue la semaine passée, les bilans moral et financier ont été adoptés, une commission de candidature a été installée. Les noms des candidats sont connus, il s'agit de Rachid Laraf et Abdelkrim Debian. L'AG élective est prévue pour vendredi prochain.
S M