JSMB 2 - USMA 0: Les dix dernières minutes fatales à Soustara

Les coéquipiers de Khaled Lemouchia avaient un défi à relever face à la JSMB, à savoir remporter leur premier match à l'extérieur. Face à une JSMB en proie au doute et dont l'attaque ne brille pas, l'occasion était à saisir. C'était sans compter sur cette coriace formation béjaouie, elle aussi désireuse de mettre fin à la mauvaise série des résultats à domicile.

Après un cours round d'observation, l'USMA commence à monopoliser le ballon, mais les gars de Bouali ne se laissent pas faire et ceci a débouché sur des duels assez musclés qui compliquèrent la tâche du referee Bouster, contraint de distribuer des cartons jaunes. Les occasions ne manquèrent pas de part et d'autre, la balance penchant même du côté des locaux. On n'arrêtera pas de signaler les opportunités offertes à Djallit et Gasmi qui, à plusieurs reprises, auraient pu ouvrir la marque pour leur équipe. D'ailleurs, le keeper usmiste Mansouri, lui aussi, a dû sortir de la surface pour parer au plus pressé à la 45+3'.

La fin de la seconde mi-temps fut intense et très animée. En effet, au fil des minutes, il était clair que les Algérois, forts de leur expérience, ont tenté de gérer cette rencontre, misant sur un résultat nul face à un adversaire coriace et difficile à manier, même si les offensives béjaouies étaient désordonnées. Le dernier quart d'heure fut marqué par des faits décisifs. Ce fut d'abord l'expulsion de Bouali, l'entraîneur de la JSMB (77'). Une minute plus tard, Lemouchia écope de son second carton jaune alors qu'il traînait les pieds à sa sortie. Enfin Khaled, le solide stoppeur, fut à son tour prié de quitter l'aire de jeu. A onze contre neuf, les Béjaouis appuyèrent sur l'accélérateur et Djallit, oublié par les défenseurs visiteurs, ouvrit le score d'une tête piquée qui mit le stade en ébullition (84'). Ce n'était pas fini, puisque deux minutes après, c'est le Camerounais Yaben qui envoya le ballon au fond des filets de Mansouri, à hauteur du point de penalty. Les jeux étaient faits et les Usmistes, pour leur acharnement et leurs contestations répétées, ont dû s'incliner alors qu'ils pouvaient ramener au moins le point du nul.