Au terme de la phase aller, la JSMT, le club toujours aussi cher au c?ur de Tahar Benfarhat, ne semble pas retrouver ses marques. Bien plus, l?équipe version Maidi ?Daoud vit ses jours de tourments jamais égalés. A la saignée de l?équipe après le départ massif de joueurs est venu s?adjoindre la situation des finances et son corollaire, le blocage des comptes du club par ceux qui continuent de réclamer mordicus leurs dûs. Cette semaine, et bien après que les joueurs eurent levés les pieds face à la modeste équipe d?El Bayadh, les pouvoirs publics locaux ont quand même du débloqué 1,9 million de dinars par le truchement de la ligue de wilaya. Situation inextricable induite en partie par le comportement indigne de l?ex. président Naak qui a laissé, à son départ, un club fourvoyé dans un sale pétrin dont on ne voit pas l?issue à moins que les argentiers du club ne volent au secours d? "Ezzerga". Un club qui patauge carrément dans la gadoue et voit de plus en plus ses fans le quitter, déçus tant par l?approche en matière de gestion que du point de vue technique où le club de Sidi Khaled se voit damer, le plus souvent, le pion sur ses bases. Il est vrai qu?avec une équipe méchamment relookée et avec un piètre coaching, on ne pouvait espérer mieux. Mais sauver les meubles, comme on dit, n?est plus l?apanage de la bande à Adda Maidi et du président Daoud Djehad, projetés au devant de l?actualité sportive on ne sait par quel triste destin. Les plus fanatiques qui croyaient naïvement en une résurrection, ont vite donc déchanté face à cette intenable situation qui semble encore s?exacerber face aux menaces de démissions des uns ou de départs des autres. Le Mercato, jadis si propice pour recharger les accus, n?est plus appréhendé sous son angle positif puisque l?équipe n?a ni les moyens d?acheter et, encore moins, de prendre en charge convenablement une formation vouée aux gémonies. Trois joueurs sont déjà partant (Mohamedi, Bouchair et Cherfaoui) et aucune recrue à l?horizon. C?est dire le peu d?entrain qui caractérise la JSMT, une très pale copie d?une équipe qui même logée au bas de l?échelle, suscitait la passion et la compassion. La trêve, arrivée à point nommé, n?est plus donc propice pour redonner de la vigueur mais pour faire naître les spéculations les plus folles. Ainsi va donc Ezzerga et ainsi va le foot à Tiaret, malade de ses joueurs, de ses dirigeants et de son public. Jusqu?où la descente aux enfers ?
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Posté Le : 22/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. K.
Source : www.elwatan.com