JSM TIARET Les raisons d'une chute

Sauf miracle et sans risque de nous tromper, les jours de la JSMT encette division II sont bel et bien comptés après cette défaite inattendueconcédée jeudi dernier face à la lanterne rouge, le Widad de Boufarik. Même simathématiquement rien n'est encore joué, il faut avoir le courage et lasincérité pour dire qu'une équipe qui n'est pas arrivée à empocher troisprécieux points face au dernier de la classe, ne pourra jamais réussir quoi quece soit lors de ses deux périlleuses prochaines rencontres, respectivement àSaïda, face à un Mouloudia tout auréolé plus que jamais de cette troisièmeplace, synonyme d'accession en division I, ou a Mohammadia face à un SAM quijoue lui aussi sa survie en ce championnat. Ce qui nous pousse à dire que cetteéquipe n'a pas du tout de chances pour se maintenir. C'est lorsqu'on a entendules propos de joueurs en fin de match contre le WAB, avouant qu'»ilscherchaient cette rétrogradation, et ce, en guise de tout ce qu'ils ont endurétoute cette saison», autrement dit ce sont eux qui ont fait accéder l'équipe etce sont eux qui l'enverront au purgatoire. C'est grave, très grave mêmed'entendre de tels propos provenant de joueurs du cru.  En réalité, la responsabilité decette descente aux enfers est partagée. Il y a d'abord les dirigeants qui,faut-il le dire, ont failli à leur mission et à tous les niveaux, l'instabilitédu staff technique, puisque la JSMT a consommé trois entraîneurs aux stylesdifférents, Ahmed Benamar, Achour Nedjar et Mohamed Kaddaoui, ensuite lesjoueurs et leurs grèves à répétition, notamment en cette phase retour, où il n'ya pas une semaine qui passe sans qu'on nous signale leur absence aux séancesd'entraînements en raison de leur non régularisation. Autrement dit, l'amour dumaillot n'existe plus, il n'y a que l'argent qui compte. Le grand fiasco c'estce recrutement complètement raté, que ce soit celui de l'intersaison ou celuidu mercato, sinon comment expliquer que sur les dix ou onze joueurs recrutés,seuls Bakhtaoui et Benyoub sont toujours en activité, les autres ont été soitlibérés ou se sont éclipsés pour on ne sait quelles raisons, et ce, en dépitdes sommes faramineuses qu'ils avaient empochées et ce n'est certainement pasFellag, Kechaïri, Seihaïm, Fartas ou Mohamedi qui nous contrediront. Enfin, ily a cette crise financière qui n'a cessé de secouer le club, même si lesautorités soutiennent le contraire, car, selon elles, la JSMT a bénéficié toutau long de cette saison de 2,3 milliards de centimes. Dans tout cela, lesgrands perdants restent toujours les mordus de la JSMT qui n'arrivent pas àcroire ce qui arrive à leur équipe favorite.