JSM Tiaret/Cadets A - Benaouali Salah-Eddine

Sur les traces de ses illustres aînés Raouf, de son vrai nom, Salah-Eddine, venu au monde au début des années 1990, a commencé à taper dans le ballon, dans la capitale du Djurdjura, chez son grand-père maternel, amoureux des «Canaris». Tous ceux qui l’ont vu jouer, les techniciens, notamment, lui prédisent un avenir prometteur. Cette saison, ce pur produit de l’école de la JSM Tiaret, est considéré comme une des pièces maîtresses des «Bleus. Malgré sa petite taille, il arrive à faire la différence. «Il a des qualités qui lui permettent d’imposer son jeu,» nous dira son éducateur. Il répond à nos questions. - Présentes-toi à nos lecteurs ! - Je suis né le 21 juillet 1990. Je suis élève de quatrième année moyenne du CEM «Bachir El-Ibrahimi», à Tiaret.- A quel poste aimes-tu évoluer ? - En défense. - Quels sont tes joueurs préférés? - A Tiaret, Samir. Hadefi Miloud, le «kaiser» africain que les anciens m’ont fait connaître. J’ai participé à un tournoi lui rendant hommage. Tahar Benferhat que je respecte sans oublier aussi Fergani et Merezkane que j’ai découvert à travers la cassette de la coupe du Monde 1982. A l’étranger, Roberto Carlos et le magicien «Zizou». - Concernant tes études ? - Avec le peu de moyens et avec l’aide de Dieu, j’atteindrai, «Inchallah» mon objectif de devenir un cadre de l’Etat au service de la Jeunesse et des Sports. - Que dit Raouf aux jeunes de son âge ? - Qu’ils soient assidus dans leurs études et qu’ils pratiquent le sport pour bannir les fléaux sociaux ! - Ton dernier de mot ? - Je remercie mon père pour ses encouragements lors des déplacements malgré son handicap et ma grand-mère pour son aide, de même que le staff technique de la JSMT. J’adresse ce petit message aux âmes charitables par le biais du journal, une pensée aux familles des démunies, l’occasion de l’Aïd El-Fitr et je souhaite bonne chance à tous les enfants d’Algérie et de la réussite dans tous les domaines. S. Ramzy