JSM Tiaret

«Ez-Zerga» dos au mur La JSM Tiaret est vraiment dans de mauvais draps en cette fin de saison. Avec 33 points au compteur, elle est, pour l’heure, la première équipe relégable. Elle aura, certainement, bien du mal à terminer ces deux derniers matchs en sachant que ses joueurs ont flanché depuis la débâcle du WA Boufarik, la preuve sept juniors ont été alignés à la place des seniors qui ont déclaré, forfait, lors de la rencontre suivante face au MC Saïda. Maintenant, il est inutile de revenir sur les faits cauchemardesques de ce dernier match, mais il a démoralisé totalement les «Bleus» en réduisant leurs chances de maintien, ce qui a fait réagir et avec véhémence, les supporters tiaretis. Une situation, somme toute, logique, connue pratiquement au cours de l’exercice au vu des nombreuses tempêtes qui ont eu raison des poulains du coach Kadaoui. En ce qui concerne le reste de l’exercice, «Ez-Zerga» qui compte un point de retard sur le WAB, et trois sur le SA Mohammadia et l’USM Bel-Abbès, et un léger avantage aux quatre autres clubs qui luttent aussi pour le maintien, a intérêt à réagir vite dans la mesure où, mathématiquement, tout reste jouable jusqu’à l’ultime journée.Mais, les «Bleus» des hauts plateaux appréhendent l’empoignade qui les oppose ce jeudi, au MO Béjaïa, en l’absence des Fateh, Yeghni, Boukhatem, et Benzineb tous blessés, qui ne seront, sûrement, pas de la partie. Ce qui rendra leur mission presque impossible devant cette formation très solide au demeurant, qui n’est concernée ni par l’accession, ni par la relégation, mais qui ne se déplacera pas pour faire la figuration, surtout qu’elle jouera plus décontractée que son vis-à-vis du jour. La JSMT doit impérativement gagner ce match qui lui reste, à domicile, et rester à l’écoute des autres résultats de la journée, en présentant un visage autre que celui lors du match face aux Boufarikois durant lequel la composante alignée ce jour-là, est passée complètement à côté de son sujet, ne donnant même pas l’impression de défendre les couleurs du club ou de jouer pour sauver sa peau. Samir «Kahla» et ses coéquipiers sont, le moins que l’on puisse, dire, dos au mur, et n’auront pas le choix. En dépit de cette position critique, pour «Ez-Zerga» qui n’est pas encore, à cent pour cent, relégable, il s’agira de passer avec succès cet écueil bougiote et éviter le faux-pas, synonyme de descente au purgatoire.