JSM Tiaret

Dur, dur pour «Ez-Zerga» Cette phase retour n’incite guère à l’optimisme au sein des «Bleus» des hauts plateaux. Le problème est devenu très difficile en raison d’une situation financière précaire et un groupe déstabilisé. Les supporters ne savent plus à quel saint se vouer devant cette série interminable de matchs, sans victoire, que leur équipe continue d’enregistrer. C’est dans une atmosphère empreinte de morosité que les joueurs sont en train de vivre la seconde manche de cet exercice, défaits, à deux reprises, sur leur terrain, par les Harrachis et ensuite les Constantinois. Un constat amer. Il n’empêche que cette crise qui secoue le club risque d’avoir de fâcheuses conséquences pour l’avenir d’»Ez-Zerga». La direction se trouve dans une impasse, ce qui veut dire que l’équipe est dans une position inconfortable, les dirigeants et les sympathisants sauraient trouver une solution d’urgence qui reste inévitable aux yeux de tout le monde. Au vu de ces prémices de la relégation et l’absence de l’union sacrée qui aurait dû être de mise, on estime que la JSMT ne sera jamais capable de se maintenir même s’il reste encore douze rencontres à disputer. Apparemment, «Ez-Zerga» est victime d’une machination, suivie d’une gestion à l’approximative mais les fans qui ne l’entendent pas de cette oreille, attendent du concret sous forme d’une initiative qui peut sortir le club du gouffre. Un autre rebondissement est attendu pour cette journée, d’autant que l’adversaire du jour n’est autre que le RC Kouba, qui se bat, lui aussi, pour le même objectif, à savoir la survie dans cette division. Au vu des médiocres prestations ponctuées par des échecs, à domicile, et la crainte perceptible chez les coéquipiers de Rabah Benzineb qui semblent être en perte de vitesse, d’ailleurs ils entraînent sans conviction, personne n’attendra mieux qu’une autre défaite de leur déplacement à Alger face aux Koubéens qui les amènera, sans doute, vers le purgatoire. Un résultat contraire serait un miracle qui donnerait de nouveau de l’espoir.