Algérie

JSM Skikda : Le moral au beau fixe


Deux victoires à domicile, un nul et une défaite à l'extérieur : tel est le bilan réalisé après quatre journées de championnat par les «V noirs». Dans l'ensemble, ces résultats n'ont rien d'extraordinaires, mais le parcours est jugé quand même satisfaisant par les spécialistes qui estiment que la JSMS est en train de tirer son épingle du jeu en deuxième division. Les prestations des coéquipiers de Lemaici justifient pleinement ce sentiment. Avec un statut de promu et un effectif de valeur moyenne sur le marché, la JSMS peut s'enorgueillir d'avoir trouvé facilement ses repères dans cette compétition. Son adaptation a été rapide et cette entame est de nature à rassurer les fans. Tout sourit donc à Bouzidi, l'entraîneur qui n'a pas caché, ne l'oublions pas, ses appréhensions à l'orée du championnat. Selon lui, le manque d'argent a perturbé considérablement son travail et faussé tous ses calculs. Il aurait souhaité en effet avoir sous la main 4 ou 5 joueurs supplémentaires plus expérimentés pour mettre sur pied un onze capable de résister aux rudes épreuves du championnat. Il est vrai que Djakrif et ses collaborateurs n'ont pu réunir les moyens financiers pour faire face aux exigences des joueurs. Le club était alors contraint de revoir ses ambitions à la baisse. Disposant actuellement d'un groupe solidaire et discipliné, l'entraîneur a su trouver la recette pour se faire respecter sur le terrain. Il veut que son équipe garde encore le contact avec la tête du classement, du moins jusqu'au mercato d'hiver, moment opportun pour renforcer l'équipe, et recharger ses batteries et, par conséquent, revoir ses ambitions à la hausse. Une éventualité qui reste toutefois tributaire d'une embellie financière. Dans ce registre, les nouvelles sont plutôt bonnes, puisque 2,5 milliards de centimes alloués par l'APC ont été versés dans les caisses du club, permettant ainsi à Djakrif d'honorer ses engagements vis-à-vis des joueurs. Une autre subvention de la wilaya de un milliard de centimes est attendue, ce qui constitue une bouffée d'oxygène pour la JSMS, surtout après l'accord conclu avec les créanciers qui ont accepté de ponctionner 25 % seulement des subventions allouées au club. Par ailleurs, si tout semble baigner dans l'huile sur le plan technique, le côté administratif de la JSMS est plutôt cahoteux, la gestion de Djakrif ne fait plus l'unanimité. Dans l'entourage du club, on estime que le président mène une politique fantaisiste tout à fait contraire aux intérêts de la JSMS. Le personnel rémunéré est dans sa majorité inutile. Tout repose actuellement sur une seule personne et de surcroît bénévole. Constamment absent, retenu par son travail à Alger, Djakrif gère la JSMS par téléphone, une situation qui lui a valu beaucoup de reproches et qui a altéré sa popularité, surtout auprès des sages du club.

Ces derniers ne lui ont jamais pardonné d'avoir lâché l'ex-président Fekhet Brahim, un homme aux compétences reconnues, et d'avoir failli à ses promesses vis-à-vis des membres de l'assemblée du club. Quoi qu'il en soit, et loin de tout cela, Bouzidi et ses joueurs poursuivent régulièrement leur travail, dans les meilleures conditions possibles et surtout avec un moral au beau fixe.




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