Algérie

JSK : Zarabi : «Je n'ai pas proposé mes services, j'ai seulement donné ma parole d'homme»



JSK : Zarabi : «Je n'ai pas proposé mes services, j'ai seulement donné ma parole d'homme»
Yousfi jette un pavé dans la mare : «Le match JSK-MCA de la saison dernière est un Allemagne-Autriche bis»
Saïb : «Tantque Hannachi est président, je ne remettrai plus les pieds à la JSK»
Comment est l'ambiance au sein du groupe après le retour de Constantine avec un match nul '
Le match nul nous a fait énormément de bien et nous comptons redoubler d'efforts en cette dernière ligne droite pour améliorer notre position au classement. Nous avons suffisamment de temps pour préparer le prochain match face au MCS, nous y mettrons toute notre énergie pour confirmer.
Certaines informations ont rapporté que vous avez récemment proposé vos services à la direction actuelle ; quelle est votre version '
Vous me donnez l'occasion d'apporter certaines précisions de taille pour que tout le monde sache la réalité. Personnellement, je me sens très à l'aise à la JSK et je ne manque de rien. Je considère que cela fait très longtemps que je suis ici dans la mesure où je me suis vite fondu dans le groupe. Je fais de mon mieux pour apporter un plus au groupe. Je n'ai à aucun moment pensé à proposer mes services au président Hannachi, seulement, je lui ai donné ma parole d'homme en début de saison que je suis disposé à renouveler mon contrat. Il se trouve malheureusement que des gens veulent salir mon image et ma réputation. Je ne suis pas né de la dernière pluie. Moi qui comptabilise pas moins de 50 sélections en Equipe nationale, je n'ai jamais proposé mes services à aucune administration de club.
A vous comprendre ce qui s'est dit est de la spéculation, n'est-ce pas '
Après une carrière professionnelle en Europe, j'ai rejoint ce grand club qu'est la JSK. Je pense avoir donné le meilleur de moi-même pour que l'équipe aille mieux en début de saison en enchaînant pas moins de sept matches sans défaite et en encadrant un groupe de jeunes joueurs. Je ne suis venu prendre la place de personne, mais pour apporter un plus, c'est tout.
Qu'est-ce qui a fait qu'une telle rumeur circule en ce moment bien précis '
Je l'ignore. Probablement il y a une volonté de régler des comptes avec quelqu'un à travers Zarabi. Si j'ai dit que les joueurs n'ont aucun problème avec l'entraîneur Karouf ou que la JSK ne jouera pas pour assurer son maintien, je n'ai fait que dire la vérité mais si mes propos ont froissé certaines parties, là je l'ignore aussi.
Dans le cas où la direction vous sollicite à rempiler, le ferez-vous '
Il est vrai que je ne manque de rien à la JSK sauf que, pour le moment, il y a d'autres priorités, à savoir améliorer notre classement. Je ne veux pas anticiper sur les événements, je laisserai tout à la fin de saison mais une chose est sûre, je n'ai aucun problème ni avec Hannachi ni avec le staff technique. Ce qui a été dit à mon sujet a été une tentative de porter atteinte à ma personne.
Êtes-vous satisfait de votre première saison à la JSK '
Franchement, j'aurais souhaité que les résultats suivent. En signant à la JSK ce n'est pas pour relancer ma carrière mais c'est pour apporter un plus. Tout le monde sait d'où je viens, d'une famille sportive et fils d'un quartier populaire modeste, mais, malheureusement, le fait de dire la vérité dérange certains.
Ces derniers temps, vous êtes utilisé dans plusieurs postes'
Pour cette saison seulement j'ai occupé quatre postes : arrière gauche, central, milieu récupérateur et, dernièrement, face au CSC, milieu offensif. C'est tout à mon honneur de me retrouver à la disposition de l'équipe à chaque fois que le besoin se fait sentir.
Avez-vous reçu des offres en prévision du marché estival prochain '
Je ne peux rien vous dire à ce sujet pour le moment. Je me concentre uniquement sur mon travail et d'ici à la fin de saison, les choses seront plus claires. Néanmoins, je peux revenir avec vous au dernier mercato hivernal où j'ai été officiellement contacté par un club français de Ligue II qui était à la recherche d'un axial. J'ai refusé l'offre étant signataire à la JSK et ayant donné ma parole d'homme d'honorer mon contrat jusqu'au bout. Il est vrai aussi que chaque joueur cherche à tracer son parcours, mais ça ne se fait pas en milieu de saison. Il nous reste encore des matches à jouer pour améliorer notre classement et on fera tout pour réussir sauf que le fait d'avoir dit que nous ne comme pas concernés par la relégation a dû froisser certains.
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S'exprimant sur Berbère-TV avant-hier
Yousfi jette un pavé dans la mare : «Le match JSK-MCA de la saison dernière est un Allemagne-Autriche bis»
Intervenant sur Berbère-TV dans la soirée d'avant-hier, le président de la commission de réflexion de la JSK est revenu encore une fois sur l'actualité que vit la JSK depuis plus de deux mois. Evoquant les actions entreprises par la commission et celles de la caravane menée par les anciens du Jumbo-Jet, Mourad Yousfi a aussi expliqué les raisons qui ont poussé son groupe à tenir un sit-in devant le siège de la JSK pour empêcher la tenue de l'AGO. Par ailleurs, Mourad Yousfi, qui a été invité à commenter les derniers résultats techniques qui ont relégué la JSK au fond du classement, a rappelé que, la saison dernière, le club a aussi vécu le même spectre. «C'est malheureux de vivre pour la seconde fois consécutive le même scénario, à savoir la menace de la relégation. La JSK enchaîne les mauvais résultats qui font d'elle un club relégué au second palier du classement, ce qui n'est pas de ses habitudes. C'est la raison pour laquelle les supporters se sont manifestés et les anciens joueurs et dirigeants interpellés aussi, d'où la création, le mois de février dernier, de la commission de réflexion. La saison dernière, la JSK a frôlé la relégation et son sort a été décidé à la dernière journée où il a fallu d'un match gentil face au MCA pour que les deux clubs soient sauvés. Aujourd'hui, on doit dire les vérités même si elles font mal, le match de la saison dernière qui a opposé la JSK au MCA au stade de Tizi Ouzou est un match Allemagne-Autriche-bis», a lâché Yousfi.
«Le souhait de toute la Kabylie est de voir Hannachi partir»
«Si nous nous sommes constitués en commission de réflexion, c'est suite à la demande des supporters, des anciens joueurs et dirigeants qui se sont réunis le mois de février dernier pour débattre de la crise du club. Avant cela, nous nous ne sommes jamais mêlés des affaires internes du club. Néanmoins, et compte tenu de la gravité de la situation, le devoir nous a interpellés pour réagir. Toute la Kabylie souhaite son départ, là où la caravane passe, des centaines de supporters réclament le changement et Hannachi ne doit pas faire la sourde oreille, il doit prendre ses responsabilités.»
«Hannachi n'a pas le droit de faire passer un programme fiscal de deux mois»
Parlant de l'action d'empêcher la tenue de la dernière AGO, Yousfi explique : «Nous avons appelé les supporters à venir devant le siège et empêcher la tenue de l'AGO pour deux raisons principales. La première c'est qu'il ne doit en aucun cas exclure les ayants-droit, pour la seconde, qui relève du cadre juridique, le président Hannachi n'a aucun droit de convoquer une AGO pour faire passer un programme fiscal de deux mois seulement. Tout le monde sait qu'un bilan comptable s'étale du 1er janvier au 31 décembre de la même année».
«Il empêche les ayants-droit de prendre part à l'AGO au moment où d'autres, qui n'ont rien à avoir avec le club, étaient présents»
«Lorsque nous étions devant le siège du club, Abdeslam, Farid Ayache et moi, on a voulu le rencontrer, en vain. Seulement, on a été étonnés de constater sur place que plusieurs personnes, qui n'ont rien à voir ni de près ni de loin avec le club, étaient présentes alors que les ayants- droit n'ont pas été invités. Que les choses soient claires, en tant qu'ancien président du club, il est légitime qu'il assiste aux AGO du club et c'est valable aussi pour les anciens joueurs et dirigeants.»
«Hannachi doit expliquer les raisons de la démission du commissaire aux apports»
«Les gens ne peuvent pas encore prétendre à prendre le club tant que le capital global n'est pas encore officiellement arrêté. Même le commissaire aux apports, la seule personne habilitée à l'évaluer, a démissionné il y a quelques jours. Le président Hannachi doit d'abord expliquer publiquement les raisons réelles qui ont poussé ce commissaire aux apports à présenter sa démission.»
«Dès qu'il y a un investisseur qui vient, Hannachi le chasse»
En guise de conclusion, Yousfi n'omet pas de souligner que la Kabylie recèle de potentiels investisseurs capables de prendre le relais. A ce propos il dira : «C'est vraiment insensé de dire que la Kabylie n'a pas d'hommes, une déclaration que Hannachi a à maintes reprises répété. Les supporters de la JSK doivent être rassurés qu'ils sont nombreux, les potentiels investisseurs, les hommes qui sont capables de venir prendre en main le club. Seulement, à chaque fois qu'ils se présentent, lui les fait fuir. Voyez ce que fait Haddad à l'USMA. Ce dernier s'est présenté avant à la JSK et on lui a refusé l'offre. Il n'y a pas que lui, les gens attendent son départ pour rendre leur action effective».

Saïb : «Tantque Hannachi est président, je ne remettrai plus les pieds à la JSK»
L'ancien entraîneur de la JSK, Moussa Saïb, a tenu à faire savoir tout son regret d'être cité, à chaque fois que la situation va mal, comme responsable de l'échec de l'équipe cette saison. Ayant pris en main le groupe lors des quatre matches de la Coupe de la CAF, la saison dernière avant d'être remercié, Saïb a tenu à déclarer : «Je suis étonné de voir ici et là mon nom cité par le président Hannachi disant que je suis responsable de l'échec de la JSK cette saison alors que je n'ai managé aucun match de championnat et que je ne suis pas responsable du recrutement. Je n'ai managé que quatre matches de Coupe de la CAF, c'est tout. Je qualifie ces sorties médiatiques de basses car tout le monde en Kabylie sait que je ne suis pas responsable de l'échec. L'année dernière la JSK a aussi vécu le même scénario et, que je sache, je n'étais pas à la barre technique. Je me rends compte que mon retour à la JSK était un guet-apens programmé. J'aurais dû faire attention car, en 2008, j'en ai été victime mais seulement je croyais que les mentalités avaient évolué. Aujourd'hui, je peux jurer que, tant que le président Hannachi est en poste, je ne reviendrai plus à la JSK».




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