Belkaroui confirme : «Oui, la JSK m'a contacté» 20 millions d'amende et 2 matchs de suspension pour Bouchouk.
Comme nous l'avons déjà annoncé, les responsables kabyles reçoivent au quotidien des CV d'entraîneurs étrangers. Tant que le successeur de Nacer Sandjak n'est pas connu officiellement, les managers proposeront des techniciens, dans le but d'attirer l'attention des responsables du club kabyle. Et pas plus tard qu'hier, nous avons appris que 3 nouveaux techniciens de grande envergure ont été proposés. Il s'agit de Jacques Santini, Luis Fernandez et Philippe Omar Troussier. Pour le second, ce n'est pas la première fois qu'il est annoncé, puisque Hannachi avait failli le recruter l'été dernier, avant de se rabattre sur Fabbro. D'après leur manager, les 3 entraîneurs français ne refuseront pas une offre de la JSK, dans le cas d'un bon projet pour la saison prochaine. Pour rappel, Santini, qui a déjà pris en main la sélection tricolore, occupe actuellement le poste de manager général au Paris Football Club (division nationale). Quant à Luis Fernandez, il a pris un certain recul des terrains, depuis qu'il a quitté la sélection d'Israël. L'autre technicien proposé est Philippe Troussier. Annoncé il y a quelques jours au MCA, le technicien en question serait toujours ambitieux de tenter une nouvelle expérience en Afrique du Nord, après celle au FUS de Rabat et la sélection marocaine.
La direction pourra-t-elle se les payer '
Pour certains, c'est bien beau de voir que Santini, Fernandez et Troussier soient proposés à la JSK. Mais l'on se demande si la direction de Hannachi a les moyens de sa politique. Il est normal de se poser cette question, surtout lorsqu'on sait que le salaire de ces techniciens n'est pas en dessous des 25.000 euros/mois. Aussi, le président Hannachi n'a pas pour habitude de négocier large, question salaire, puisque le club ne dépasse presque jamais la barre des 15 000 euros. La JSK valorise mieux un local qu'un étranger, puisque Geiger touchait 8 000 euros et Fabbro 9 000 euros, tandis qu'Ighil et Sandjak dépassaient la barre des 200 millions de centimes par mois. Serait-ce l'exception cette fois-ci ' Réponse dans moins d'un mois.
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Négociations avec Lavagne
Voici les points qui seront débattus
Comme il fallait s'y attendre, les responsables de la JSK entameront ce samedi les négociations avec le technicien français, Denis Lavagne, pour lui proposer l'idée de rejoindre le club cet été. Et pour en savoir davantage sur ce prochain tête-à-tête, nous nous sommes penchés sur les différents points qui seront abordés entre l'émissaire kabyle et l'actuel entraîneur de l'EST. D'après les proches de ce dernier, le challenge sportif et le projet de la direction kabyle pèseront énormément lors des négociations. D'après la même source, il faudra réellement convaincre Lavagne pour qu'il tente une première expérience à la JSK. C'est dire que l'aspect financier ne sera pas le seul paramètre déterminant.
- La compétition africaine
Qui dit challenge sportif, dit compétition africaine. Le premier objectif de la JSK est de se classer parmi les 3 premiers la saison prochaine, histoire de décrocher une place qualificative à la Ligue des champions ou la Coupe de la CAF. Pour rappel, la dernière participation africaine des Kabyles remonte à l'été 2011. Les dirigeants kabyles feront savoir à Lavagne que l'objectif suprême serait de replacer la JSK au-devant de la scène africaine.
- Le salaire
Le second paramètre qui sera déterminant lors des négociations reste incontestablement l'aspect financier. Tout dépendra du salaire que proposeront les dirigeants kabyles. Pour rappel, Lavagne toucherait entre 12.000 et 15.000 euros/mois à la tête de l'Etoile du Sahel. Ses proches pensent que pour un salaire légèrement supérieur, Lavagne pourrait accepter de prendre en main la JSK, mais pour un contrat d'une saison ou plus. C'est aux responsables kabyles de lui proposer un contrat solide en le convainquant du projet qui sera mis en place.
- Le choix des membres du staff technique
Si les deux parties s'entendent sur les deux premiers points, on abordera dans ce cas de figure la question des membres qui composeront le futur staff technique. Lavagne, qui a déjà à ses côtés un adjoint français, tranchera. Le président Hannachi, qui souhaite maintenir Amrouche dans le staff, devra en parler plus tard avec Lavagne. Aussi, le technicien français devra désigner le préparateur physique et décider du lieu du stage d'intersaison. Bien évidemment, on n'en est pas encore là, puisque tout sera plus clair, après le premier tête-à-tête avec l'émissaire de Hannachi.
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Belkaroui confirme : «Oui, la JSK m'a contacté»
Comme nous l'avons annoncé dans notre édition d'hier, la JSK a contacté le libero de charme de l'USMH, en l'occurrence Hichem Belkaroui. Ce dernier a tenu à nous confirmer le contact non sans nous rappeler qu'il n'a pas la liberté de choisir sa future destination, car étant sous contrat avec l'ASMO : «Effectivement, la JSK a pris attache avec moi il y a quelques jours. Je peux vous dire déjà que je suis très heureux qu'un club comme la JSK pense à moi. Néanmoins, je ne suis pas encore en mesure de décider seul. Je suis encore sous contrat avec l'ASMO.»
«Pour l'instant, je me concentre sur la fin de la saison avec l'USMH»
Ne voulant pas anticiper sur son avenir, lui qui a encore des engagements à tenir avec son club actuel, l'USMH, Belkaroui ajoutera : «Je tiens à vous informer que pour l'instant, je me concentre beaucoup plus sur la fin de saison avec mon équipe, l'USMH. J'ai encore des engagements à tenir et à la fin de la saison, on évoquera mon avenir.»
Maza (son manager) : «La JSK ne se refuse pas, mais...»
Pour le manager de Belkaroui, la JSK ne se refuse pas. Mais pour l'instant, Belkaroui n'est pas encore libre de choisir de lui-même sa future destination : «La JSK ne se refuse pas. Belkaroui est encore jeune et il a devant lui une bonne marge de progression. La JSK est le club où il pourra également progresser davantage. Néanmoins, sa situation administrative ne lui permet pas de décider seul, il est toujours la propriété de l'ASMO et son transfert ne pourra se faire sans l'aval des Asémistes.»
20 millions d'amende et 2 matchs de suspension pour Bouchouk
24 heures après la mise à l'écart de Mekkaoui, les responsables du club kabyle viennent de sanctionner un autre joueur. Cette fois, c'est Saïd Bouchouk qui fait l'objet de polémique. Pour preuve, il a été interdit d'entraînement hier matin. Aussitôt, il a rejoint la salle de soins, en faisant croire à certains qu'il souffrait de blessure. Or, la réalité est complètement autre. En vérité, les responsables du club ont mal digéré la réaction du joueur jeudi dernier, à l'annonce des 18 joueurs convoqués pour le match face à l'ESS. Non retenu pour la rencontre en question, Bouchouk a laissé éclater sa colère dans le vestiaire, en proférant des injures à l'encontre de son entraîneur. Certains qui ont assisté à la scène n'ont pas manqué de le rapporter au président Hannachi. Du coup, le joueur ne s'entraînera plus avec le groupe jusqu'à nouvel ordre.
L'attaquant canari, Saïd Bouchouk, qui a été traduit devant le conseil de discipline, a écopé de 20 millions de centimes d'amende et deux matchs de suspension. Ainsi, Bouchouk ne prendra pas part aux deux derniers matches de la saison, face au MCEE et au CAB. Les dirigeants kabyles lui ont reproché ses déclarations à la presse, la veille du match face à l'ESS, et son attitude envers son entraîneur, après l'annonce de la liste des 18 qui prendront part à ce match.
Mekkaoui n'a pas fait le déplacement à Tizi
Le latéral gauche de la JSK, Chemseddine Mekkaoui, qui s'est mal comporté au vestiaire avant la fin de la rencontre ESS-JSK et dont la licence a été déchirée illico par le secrétaire de section, Saïd Boukhari, n'a pas fait le déplacement à Tizi hier à l'occasion de la reprise des entraînements. Il fallait s'y attendre, sachant que le joueur a déjà décidé de ne plus revenir au club. Ainsi, avant même la tenue du conseil de discipline prévu une fois le rapport du coach remis à la direction, on a appris d'une source de la direction que le joueur est renvoyé et qu'il écopera d'une lourde sanction financière.
Boukhari : «J'ai agi en mon âme et conscience, et si Mekkaoui dit n'avoir rien fait, il n'avait qu'à se présenter à l'entraînement»
Le chef de la délégation kabyle à Sétif, Saïd Boukhari, était hier présent au stade à la reprise des entraînements. Sollicité pour nous livrer son point de vue par rapport à tout ce qui s'est passé, Boukhari nous dira : «J'ai agi en mon âme et conscience à Sétif. Si Mekkaoui a révélé qu'il n'est coupable de rien, alors pourquoi n'a-t-il pas effectué le déplacement au stade pour reprendre les entraînements au même titre que ses partenaires '»
«Tant que je suis là, je ne permettrai à personne de ternir l'image du club»
«En ma qualité de chef de la délégation de la JSK à Sétif je me voyais dans l'obligation d'agir. Tant que je suis là, je ne laisserai personne, je dis bien, personne, ternir l'image du club, et que chacun assume ses responsabilités», nous a révélé Boukhari.
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Posté Le : 15/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A C et L A
Source : www.lebuteur.com