Algérie

JSK : Sandjak : «Je recevais des menaces de mort par SMS pour partir»


«J'ai compris qu'après avoir assuré le maintien, on n'avait plus besoin de moi»
Hier soir, l'ex-entraîneur de la JSK, Nasser Sandjak, est intervenu sur la chaîne Berbère TV où il est revenu sur son départ du club kabyle. Sandjak en a profité pour apporter certaines révélations qui jusque-là inconnues du large public, notamment les supporters de la JSK. A une question de savoir si c'est lui qui a demandé à partir comme l'a révélé Hannachi ou il a été limogé, Sandjak rétorque : «J'ai quitté la JSK avec beaucoup d'amertume, je suis affecté car je ne croyais pas me retrouver dans une telle situation après un parcours que je persiste et je signe est largement positif. J'ai mes résultats à démontrer au public que nous avons surmonté la pente et permis au club de retrouver les bons résultats. Or, mon départ était prévisible, je recevais des menaces de mort par SMS pour partir.»
«J'ai compris qu'après avoir assuré le maintien, on n'avait plus besoin de moi»
L'ex-entraîneur de la JSK a ajouté : «J'ai trouvé une formation dans une situation difficile, à savoir une équipe menacée de la relégation. Nous avons fait de notre mieux pour revenir en haut du tableau. Les collègues dans le staff m'ont apporté leur soutien et tous ensemble on a commencé à bâtir une équipe, des joueurs exemplaires qui sont réceptifs, malheureusement j'ai fini par comprendre qu'après avoir assuré le maintien, on n'avait plus besoin de moi.»
«Pour moi, Hannachi m'a limogé le mois de janvier dernier»
Toujours dans le cadre des conditions de son départ de la barre technique, Sandjak poursuit : «Pour moi, le président Hannachi m'a limogé le mois de janvier dernier. C'est depuis cette date qu'il ne m'adresse plus la parole et qu'il ne m'a jamais approché ou venu vers moi pour me demander des nouvelles de l'équipe.»
«Le DG de la société a complètement changé d'attitude envers moi»
Sur le plan de ses relations avec ses responsables, Sandjak enchaîne : «A mon arrivée à la JSK, c'est vrai que j'ai dit que le club a beaucoup évolué, notamment avec une équipe de jeunes qui s'occupe de la gestion administrative du club, un site internet mis en marche notamment. Le directeur général qui a été à mes côtés au début a complètement changé d'attitude, il ne faisait que balançait des bombes durant mes derniers jours à la JSK.»
«Je n'accepte pas quele président me traite de menteur !»
Touché dans son amour-propre par les récentes déclarations du président Hannachi à son égard, Sandjak nous confie : «D'abord, je ne sais même pas si le président Hannachi a fait une telle déclaration, néanmoins je n'accepte jamais qu'il me traite de menteur, je suis un homme crédible.»
«Il est anormal que le président les appelle pour les rassurer de mon départ imminent»
Commentant les derniers événements avec certains joueurs, Sandjak déplore : «Il est anormal que le premier responsable du club appelle les joueurs auteurs d'écart de discipline pour les rassurer de mon départ imminent de la barre technique au moment où moi, en tant qu'entraîneur en chef, personne ne m'a appelé pour me faire participer au conseil de discipline. J'ai été délaissé pendant plusieurs semaines et je n'ai trouvé personne à mes côtés.»
«Belakhdar mérite la radiation. Pour moi, la discipline devait revenir comme du temps de Khalef»
Revenant sur son clash avec Belakhdar qui a fait couler beaucoup d'encre, Sandjak nous éclaire : «Belakhdar n'a pas écopé d'une lourde sanction pour la faute commise. Il a abandonné l'équipe alors que le match n'a pas connu sa fin devant tous les supporters. La sanction qu'il mérite est la radiation du club. Je tenais beaucoup au respect de la discipline. Pour moi, cette dernière devait revenir comme dans le temps de Khalef. Je dirai que les joueurs concernés par les cas d'indiscipline étaient protégés par la direction»
«Je suis victime de trahison par les proches du président»
Concernant toujours son départ de la JSK, Nasser Sandjak révèle : «Je me sens victime d'une trahison par les proches du président Hannachi. Des personnes n'ont pas cessé de rapporter que des mensonges sur moi au président et leur but n'était que celui de me pousser à partir. L'environnement devenait de plus en plus infect. Je ne regrette rien, ces trois mois d'exercice à la JSK m'ont beaucoup appris.» Une certitude, Sandjak était affecté par tout ce qu'il a enduré.
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