Algérie

JSK : Mekkaoui rétabli



JSK : Mekkaoui rétabli
Belkalem : «C'est au Qatar qu'on m'a fait laver la vaisselle pour la 1re fois !»
En convalescence depuis vendredi dernier, le latéral gauche, Mekkaoui, qui souffrait des adducteurs, a pu reprendre le chemin de l'entraînement avec ses partenaires, lundi soir. Le joueur en question a même pris part au travail physique de fin de séance confirmant ainsi son retour parmi le groupe. Et c'est le staff qui peu,t désormais, se montrer satisfait, du moment que le joueur n'a joué que quelques minutes face au Raja.
Pas de repos ce week-end pour les joueurs
Le staff technique n'accordera finalement pas de repos total pour les joueurs, puisque chacun d'entre eux sera soumis à une charge de travail. Le staff remettra aux joueurs un programme qu'ils devront suivre à la lettre ce week-end.
Les Algérois s'entraîneront à Bouchaoui
Quant aux Algérois, il est fort probable qu'ils s'entraînent ensemble à la forêt de Bouchaoui sous la coupe de Guillou. En gros, le staff n'accordera que les deux jours de l'Aïd à l'ensemble du groupe. Quant à la reprise des entraînements, elle est toujours maintenue pour le 21 de ce mois.

Les joueurs ont suivi le WAC-Mohammadia en direct
Le moment du S'hour vers 1 h du matin a coïncidé avec le match WAC-Mohammadia pour le compte du 2e tour de la Coupe du trône. La plupart des joueurs et les membres du staff ont suivi la rencontre à partir du restaurant du centre. A titre d'information, le WAC s'est imposé 3 buts à 2 après prolongations.
Maroci, un excellent gardien
Avant l'entraînement de lundi dernier, les joueurs se sont livrés à un jeu de centres en retrait puis tir. Et c'est le milieu récupérateur, Tayeb Maroci, qui a assuré les buts. Il a mis les gants de Malik Asselah et s'est pas mal débrouillé. Il a même impressionné Fabbro par sa détente. En cas de besoin, l'Italien n'ira pas chercher loin !
Réunion staff-joueurs
Comme d'habitude, l'entraîneur en chef, Enrico Fabbro, Mourad Karouf, Hamid Souibès et le préparateur physique, Mauro, se sont réunis avec l'ensemble des joueurs avant l'entame de la séance d'entraînement de lundi soir. Le staff a expliqué les objectifs de la séance du jour.
Travail physique en fin de séance
Après avoir effectué un travail tactique pour les joueurs concernés par le match du lendemain, le préparateur physique a assuré la fin de la séance en augmentant la charge. Les joueurs ont été soumis à un travail d'intermittent.
Le cuisinier de la JSK ne rate aucune séance
Après avoir constaté que les repas à Kahrama ne convenaient pas trop aux joueurs, les dirigeants ont fait appel à un cuisinier. Mais pas n'importe lequel puisqu'il s'agit d'un fidèle supporteur de la JSK. Pour preuve, il ne rate aucune séance d'entraînement depuis qu'il est là. Mais cela ne l'empêche nullement de faire son travail. Dès que les joueurs terminent la séance, il se met au travail en leur préparant de délicieux plats pour le S'hour.
Plus de blessé à l'infirmerie
Lors de cette ultime séance d'entraînement à Kahrama de lundi soir, le staff médical était réjoui de voir l'ensemble des joueurs y prendre part, même si elle a été quelque peu chargée vers la fin. Le seul joueur convalescent, Mekkaoui, a pu lui aussi reprendre avec le groupe.
Départ à 8h30 de Kahrama
C'est vers 8h30 que la délégation kabyle devrait prendre la route pour l'aéroport Mohamed V, du moment que le vol est prévu vers 11h30 à bord de la compagnie nationale Air Algérie. Il faut dire que les joueurs n'ont pas beaucoup dormi, vu que le match amical s'est terminé à une heure tardive de la soirée.
Le traçage du terrain, Samir Tahi s'en était chargé
Le moins que l'on puisse dire est que le magasinier de la JSK, Samir Tahi, ne se contente pas uniquement de préparer le matériel pédagogique avant l'entame de chaque séance. Il assure même d'autres tâches lorsque l'équipe n'est pas sur le terrain. C'était le cas, hier matin, lorsqu'il s'est occupé du traçage du terrain, quelques heures avant la rencontre amicale face à Rachad Bernoussi. La veille, Samir est allé voir le directeur du centre de Kahrama pour demander que les responsables du centre fasse appel à un technicien en la matière.
CuRilli à jeun
Belkalem : «C'est au Qatar qu'on m'a fait laver la vaisselle pour la 1re fois !»
Combien de Ramadhan avez-vous passé à l'étranger '
Au total 3, sans compter le déplacement de 5 jours au Caire pour la Ligue des champions. Le premier fut avec la sélection junior en Italie. Le second au Qatar l'an dernier et puis le 3e ici à Kahrama.
Quel est le Ramadhan le plus difficile que vous avez passé '
C'est celui de l'an dernier à Aspetar. J'ai passé tout le mois de Ramadhan là-bas et ça n'a vraiment pas été facile pour moi.
Racontez-nous l'ambiance de Ramadhan au Qatar '
J'avais des amis là-bas et on se voyait souvent. Au moment du F'tour, il y avait une excellente ambiance. C'est, d'ailleurs, ça qui m'a permis d'oublier un peu que j'étais loin de chez moi.
Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que vous allez passer 15 jours à Casablanca '
Il est vrai que j'aurais aimé le passer chez moi aux côtés de mes parents et ma s'ur. Mais en tant que sportif, je ne peux pas avoir tout ce que je veux. Il y a des sacrifices à faire, et c'est obligé.
On vous sert de bons plats à Kahrama '
Avant, non. Mais maintenant les repas se sont beaucoup améliorés. De ce côté-là, je ne peux pas me plaindre. Mais les plats ne sont jamais comme ceux de chez soi.
Qu'est-ce que vous aimez manger en ce mois '
J'aime bien le bourek et la chorba de ma mère. Mais j'aime bien les plats sportifs. J'adore la salade américaine avec du poulet et les escalopes à la crème et aux champignons.
Qu'est-ce qui vous manque le plus ces jours-ci '
Mes parents et ma s'ur ainsi que mes amis du Qatar à qui je passe le bonjour. J'ai hâte de rentrer chez moi, déjà que nous ne sommes pas nombreux, et dès qu'un membre s'absente, ça se voit.
Votre caractère change-t-il '
Absolument pas. Le Ramadhan n'a pas un grand effet sur moi. Je suis très calme.
Que faites-vous après les entraînements '
Soit je me connecte sur le Net, soit je discute avec mes amis, soit je lis des livres.
Quel genre de livre lisez-vous '
J'aime bien les livres sur la psychologie des athlètes. J'en ai un qui m'aide beaucoup sur le plan mental.
Trouvez-vous que les entraînements en ce mois de Ramadhan sont durs '
Tout est question de rythme. Mais je pense que c'est beaucoup plus mental qu'autre chose. On finit par s'habituer à tout finalement, y compris aux entraînements en plein jeûne.
Racontez-nous une anecdote sur ce qui vous est arrivé un jour au mois de Ramadhan '
Je me souviens que l'année dernière, j'ai lavé la vaisselle pour la première fois au Qatar. C'était mon tour et mes amis du Qatar ont bien rigolé. Ils m'ont dit un international qui lave la vaisselle ! Ils m'ont même filmé en train de laver les assiettes. On a bien rigolé.
Où pourrons-nous trouver cette vidéo '
(Il éclate de rire) Ah, vous ne la trouverez nulle part. Elle est bien cachée.
Quel est le joueur avec qui vous vous entendez le mieux à la JSK '
Je m'entends bien avec tout le monde, mais en particulier avec Khellili.
Partagez-vous la même chambre '
Oui, on est ensemble. C'est vraiment quelqu'un de spécial. Il dort toute la journée et c'est moi qui le réveille la plupart du temps avant le Adhan.
Avez-vous suivi les JO de Londres à la télé '
Oui, j'ai suivi la finale entre le Brésil et le Mexique et j'étais très content de la victoire des Mexicains. J'ai chambré tous mes amis qui étaient pour le Brésil. J'ai aussi suivi la finale du 1500 mètres. On était tous fiers de Mekhloufi. Il fait honneur au pays. Je lui souhaite beaucoup de succès dans l'avenir.
Quel est le sport qui vous fascine le plus '
Le karaté.
Vous en avez déjà pratiqué '
Oui, durant 7 ans. J'étais ceinture marron.
Et pourquoi vous être reconverti en footballeur '
Le foot, je l'avais dans le sang. Je vais vous raconter une autre anecdote. Lorsque j'étais jeune, je séchais les cours de karaté pour aller jouer au foot. De retour à la maison, ma mère voyait que mon kimono était bien rangé dans le cabas. Et lorsqu'elle m'interrogeait, je lui disais que c'est l'entraîneur qui nous rangeait les vêtements dans le cabas (rires). Mais lorsque mon père a su que j'étais doué pour le foot, il ne m'a pas empêché de pratiquer ma passion.
A quoi aurait ressemblé votre vie sans le foot '
Je serais certainement dans le domaine du dessin. J'ai un don fascinant dans le dessin. Si je n'avais pas été footballeur, j'aurais sans doute été architecte ou designer.
Entretien réalisé par
Abdelatif Azibi


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