JSK : lors d'un passage à «Café des Sports» Hannachi : «Avant de partir, je laisserai le club entre de bonnes mains»

Bilan n Invité hier de l'émission «Café des Sports», sur la chaîne du Web, Dzaïr Web TV, Mohand-Chérif Hannachi est revenu sur plusieurs sujets dont celui de son départ, mais sous certaines conditions.
Pour son avant-dernier numéro de la saison, l'émission «Café des sports» qu'anime Ryad Belkhedim sur la chaîne du net Dzaïr Web TV a accueilli un client de taille : Mohand-Chérif Hannachi, président de la JS Kabylie. Entouré des consultants habituels de l'émission, en l'occurrence Hakim Medane, Mohamed Haouchine, Djamel Rachedi et votre serviteur, le boss de la JSK a abordé plusieurs sujets d'actualité, notamment tout ce qui concerne la vie de son club.
D'entrée, Hannachi a signifié qu'il était content de se retrouver dans les studios de la chaîne, tout en saluant son patron qui n'est autre qu'Ali Haddad, patron du groupe ETRHB et président de l'USM Alger. Ensuite, Hannachi a affiché clairement les ambitions de son club pour la prochaine saison 2011/2013. «Je dis et je le redis, la prochaine saison la JSK jouera le titre, car nous avons les moyens de le faire. Si pour l'exercice précédent cela n'a pas été le cas, c'est parce qu'il y avait des saboteurs qui voulaient casser le club, que ce soit à Tizi Ouzou ou bien lorsque nous jouions en déplacement où des groupes de pseudo-supporters manipulés venaient insulter les joueurs». Sur les garanties du club de jouer les premiers rôles et de ne plus vivre le cauchemar de la saison dernière, Hannachi dira : «Je ne pense pas qu'on vivra une autre mésaventure pire que celle de la saison dernière. Sur le plan de l'effectif, nous avons pu tout régler puisque nous avons procédé à un rééquilibrage entre les différents compartiments.
La saison dernière nous avons terminé avec la meilleure défense du championnat, d'où un renfort en attaque pour le prochain exercice et des doublures à tous les postes. Sans oublier l'autre apport de taille, celui de l'entraîneur Enrico Fabbro qui, j'espère, fera un grand travail et mènera la JSK vers de nouveaux titres».
Concernant le cas du joueur Essaïd Belkalem, Hannachi est catégorique : «Il n'est pas normal qu'un jeune joueur de 23 ans que la JSK a enfanté et qui a tout fait pour le valoriser puisse dire des choses inacceptables sur son président. Pourtant, j'ai tout fait pour le garder la saison dernière contre le gré de Moussa Saïb qui ne voulait pas de lui après la blessure qu'il a contractée. De plus, la seule fois où je lui ai parlé, c'était il y a quelques semaines en lui annonçant qu'il sera augmenté et qu'il devait passer au club pour discuter. Au lieu de cela, il est parti dire des choses dans la presse». Sur le dénouement de cette affaire qui nuit à la réputation du club et qui affecte le joueur, Hannachi prône l'apaisement en déclarant : «Je n'en veux pas à Belkalem et je sais que cette histoire finira par s'arranger. Il suffit que le joueur soit plus sage et exemplaire comme l'ont été ses aînés à la JSK». Sur le même sujet, Hannachi précisera que Belkalem a rechuté lorsqu'il était en Equipe nationale et au moment de signer sa licence, il était absent, c'est pourquoi il n'a pas pu être payé pendant la période où il était à Aspetar, au Qatar, pour se soigner. Des démarches ont d'ailleurs été entreprises avec la fédération, notamment lors de la rencontre de réconciliation avec le président Mohamed Raouraoua et initié par Omar Ghrib, le coordinateur de la section football du MC Alger.
Le boss kabyle n'omettra pas au passage de louer l'initiative de Ghrib et tout le travail qu'il fait au Mouloudia. «Sans Ghrib, le MCA serait dans une situation plus catastrophique. Au moment où il faut mettre de l'argent sur la table pour payer les joueurs et recruter, il n'y a plus personne autour du club. A la JSK, c'est la même chose : Pensez-vous que si j'avais démissionné, comme l'ont souhaité ardemment certains, il y aurait eu quelqu'un qui serait venu avec un chèque '».
A. Salah-Bey