La JS Kabylie a confirmé son statut avec cette consécration lors de la 47è édition de
la coupe d'Algérie et ce après dix-sept ans d'attente. Un triomphe dû à la
persévérance du président Hannachi, à un noyau de
joueurs attachés aux couleurs, et à Belhout qui a
marqué de son empreinte cette finale. Ainsi donc, la JSK a confirmé que les grandes
équipes ne meurent jamais et que seul le travail est gage de réussite. Par ce
succès, Hannachi a pris sa revanche sur ceux qui ont
enterré son équipe pour devenir le président le plus titré d'Algérie. «Cette
cinquième consécration est le fruit des efforts consentis par toute la famille
de la JSK. Je
suis aux anges», a- t-il déclaré juste à la fin du match avant d'enchaîner, «la JSK a prouvé qu'elle reste
l'équipe des grands rendez-vous. Ce triomphe c'est aussi celui de nos
supporters qui ont pleinement contribué à ce sacre». Ainsi donc, les joueurs de
la JSK sont
entrés dans l'histoire en remportant la première coupe d'Algérie sous l'ère du
professionnalisme. Pour les fans Kabyles et les nombreux observateurs, ce
renouveau a un nom, ou plutôt deux, Hannachi et Belhout sans pour autant oublier les autres dirigeants et
Guillou qui effectue un travail gigantesque. Pourtant, à la veille de l'année 2011,
nombreux sont ceux qui n'ont pas misé sur les Canaris après leur élimination en
demi- finale de la Ligue
des Champions contre le TP Mazembe. Mais Hannachi a eu raison de croire en son équipe en dépit de la
crise de résultats qui a secoué la
JSK en championnat national. C'était l'occasion pour certains
qui se sont précipités pour prédire un avenir morose pour les ‘'Jaune et Vert''.
Nullement découragé par cette période de vaches maigres, Hannachi
a su comment remettre le train sur rails. La confiance rretrouvée
et du coup l'équipe entama une remontée au classement avant de remporter la
coupe d'Algérie, une performance qui n'est pas, il faut l'avouer, à la portée
du premier venu. Mais, la force de la
JSK réside dans l'amour que voue Hannachi
à son club , ce qui fait que tout le monde tire dans le même sens, contrairement
à certains clubs où l'intérêt personnel prime sur toute autre considération. A
cet effet, les dirigeants Kabyles ont donné une leçon à ceux qui n'ont pas
encore assimilé la différence entre servir et se servir. En somme, ce succès
est l'Å“uvre de tout un groupe admirablement protégé par Hannachi
qui a su préserver son équipe. Si ce sacre est légitime, c'est grâce aussi à Belhout qui a apporté sa touche grâce à ses compétences
qu'il met aux services de l'équipe et à son sens de la communication, un
facteur qui a permis au groupe de se libérer et d'exprimer leur talent sur le
terrain. Dans ce contexte, le président Hannachi n'a
pas manqué de mettre en relief le travail de son entraîneur. «La JSK a réalisé aujourd'hui un
match plein tactiquement et physiquement», a t-il affirmé. Le mérite revient à Belhout qui a su concocter une stratégie qui a privé l'USMH de sa force en insistant par exemple sur le pressing
haut avec comme premier défenseur Hamiti lequel a
réussi à provoquer la faute et permis à la JSK de monter sur le podium. En plus de cette
victoire historique, les Saidi, El Orfi, Khellili se sont avérés
comme de belles découvertes. Les Harrachis, quant à
eux, n'ont pas à rougir de cet échec, au contraire ils ont honoré les couleurs
de l'USMH en atteignant la finale.
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Posté Le : 03/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com